GHOST RIDER

Mark Steven JOHNSON (1964-)

Etats-Unis, 2007

Nicolas Cage, Eva Mendès, Peter Fonda, Wes Bentley, Matt Long

Prenant la suite d’une liste d’adaptation qui s’allonge décidément de plus en plus, voici venir maintenant le Ghost Rider, né en 1972 de l’imagination de Gary Friedrich et Mike Ploog pour le compte de la Marvel, même si parler d’imagination ici est sans doute excessif car le personnage du Ghost Rider a un relent très faustien mâtiné de western...

Pour sauver son père du cancer, Johnny Blaze, motard cascadeur de cirque, vend son âme à Méphistofélès. Bien évidemment le Malin a triché et, tout en prenant la vie du père de Blaze, il oblige ce dernier à honorer son contrat et à abandonner sa dulciné Roxane Simpson pour faire de lui son Ghost Rider, son messager. Devenu cascadeur à succès grâce à la protection du diable, Blaze espère néanmoins pouvoir se racheter. Aussi voit-il un signe dans le retour dans sa vie de Roxane. C’est aussi le moment où Méphisto vient exiger que Blaze le serve pour vaincre un démon révolté, Blackheart. La nuit venue et en présence du mal, Johnny Blaze devient Ghost Rider, un squelette en flamme chevauchant une moto démoniaque et part affronter les démons pour leur arracher un antique contrat satanique.

Adaptation moderne et morale du conte de Faust, Ghost Rider n’a pas grand chose d’original et ne se distingue guère que par ses effets spéciaux très réussis, à commencer par ceux du crâne enflammé. Le scénario, d’une pauvreté affligeante qui n’est battue que par celle des dialogues, ne gagne pas au jeu des acteurs que soulignent juste les décolletés d’Eva Mendes - ce qu’il y a de plus profond dans le film - à peine suivis par le regard ennuyé de Nicolas Cage qui prouve encore qu’il sait être un mauvais acteur.

Les afficinionados du Comics remarqueront que le film s’inspire de l’histoire des deux versions principales du personnage celle de 1973-1983 comme celle de 1990-1998.