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L’EPEE ENCHANTEE
samedi 14 mai 2011, par
Bert I. GORDON (1922-)
Etats-Unis, 1962, The Magic Sword
Gary Lockwood, Basil Rathbone, Liam Sullivan, Estelle Winwood, Anne Helm
Difficile de faire plus caricatural que L’épée enchantée. Le synopsis d’abord constitue l’archétype de l’histoire de chevalerie : une princesse est enlevée par le méchant magicien Lodac au nez et à la barbe de son royal père. Un jeune chevalier d’obscure naissance et amoureux de la belle se propose de surmonter les obstacles menant au château du vilain, de terrasser le dragon auquel la belle est promise et de tuer Lodac. Ce qui ne manque pas d’arriver. Faut-il ajouter que l’aventure se clôt par un mariage ?
Les quelques ingrédients rajoutés de ci de là ne suffisent pas à pimenter le récit. Ainsi, George - quel nom original pour un tueur de dragon ! - est le fils adoptif d’une sorcière bienveillante et maladroite qui tente en vain de le retenir de partir en quête de sa dulcinée. Pour cela, elle ne trouve rien de mieux que de lui montrer ses cadeaux d’anniversaire : un cheval, un bouclier et une épée, le tout magiques et accompagnés de sept preux chevaliers jusqu’alors retenus dans la pierre. Le personnage de la sorcière, sans doute en charge du comique officiel du film, n’est pas sans évoquer une tante Agatha encore en devenir en 1962. Quant au traître, il est prévisible à mille lieues.
En dépit de maigres efforts sur les effets spéciaux, L’épée enchantée n’offre guère d’intérêts, même pas celui de la rigolade.