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CASPER

A gentil fantôme, gentil film !

samedi 4 septembre 2010, par von Bek

Brad SILBERLING (1963-)

Etats-Unis, 1995

Christina Ricci, Bill Pullman, Cathy Moriarty, Eric Idle

De la peur de l’Homme envers les fantômes, qui est plutôt une peur de ce qu’il ne comprend pas soit dit en passant, à l’idée que les fantômes aspire à faire peur, esprits condamnés à errer sur Terre pour une raison inconnue, il n’y a qu’un pas qui a été franchi il y a longtemps. Dès lors, un fantôme qui ne chercherait pas à effrayer mais au contraire voudrait se faire des amis serait quelque peu à part... Ainsi est né Casper au début des années 40 dans l’imagination d’un duo d’artistes avant d’être récupéré par la Paramount qui en fait un personnage de dessin animé, Casper, le gentil fantôme, puis par Harvey Comics qui en fait un personnage de BD. Le chemin fut donc long jusqu’au long métrage de cinéma...

Si le souhait de Casper est de se faire un ami que ne chasseraient pas ses condisciples plus professionnels que lui, celui de Carrigan Crittenden est de chasser ces derniers qui hantent le manoir du Maine dans lequel est caché un trésor de pirates. Comprenant que leurs intérêts coïncident partiellement, Casper attire discrètement son attention vers une publicité vantant les mérites du Dr James Harvey, psychanalyste pour revenant en tout genre qui vit avec sa fille, Kat, 15 ans. Engagé par la mégère, la famille Harvey débarque en Nouvelle-Angleterre et, passées les premières frayeurs, Casper parvient à se faire une amie de Kat ; ce que ne peut pas dire son père au sujet des trois autres fantômes de la maison. Casper manque cependant un peu de chair pour être l’ami idéal et, devant la recherche de Kat pour l’amitié de ses camarades de classe, il rêve de retourner dans le monde des vivants grâce à une machine inventé par son père naguère. Mais Carrigan et son acolyte frénétique perturbent quelque peu le projet.

On ne peut nier que Casper vise un public jeune : son scénario est aussi gentil que Casper. Quelques répliques salées dans le propos ou dans la forme laissent cependant sans voix. Associés à quelques clins d’oeil, comme l’apparition du Dr Raymond Stanz (Dan Aykroyd) tout droit sorti de S.O.S. Fantômes, elles rendent le film plus intéressant pour l’adulte.

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