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SHORT CIRCUIT 2 - APPELEZ-MOI JOHNNY 5
He, Robot
samedi 22 novembre 2008, par
Kenneth JOHNSON (1942-)
Etats-Unis, 1988, Short Circuit 2
Fisher Stevens, Michael McKean, Cynthia Gibb
Après les aventures de Short Circuit, Ben Jabituya, devenu pour une raison scénaristiquement inconnue Ben Jahrvi, a pris un chemin différent de ses amis Speck et Crosby et s’est tourné vers la grande ville où il se retrouve à vendre des reproductions jouets de N° 5 dans la rue. Pas plus qu’à son voisin de trottoir, Fred Ritter, qui essaie de fourguer des rolex, la vente ambulante ne lui rapporte, jusqu’à ce que Sandy Banatoni, une jeune cadre de grand magasin enthousiasmé par les jouets, lui passe commande de mille exemplaires à livrer dans le mois. Défi impossible à tenir pour qui a son atelier dans un camion et n’emploie que lui-même mais Fred Ritter, attiré par la perspective du profit, se charge d’organiser la production et déniche un local en face d’une grande banque. Manque de pot, les deux associés dérangent une bande de cambrioleur très occupés à percer un tunnel vers le coffre de la banque. Les bandits tentent de faire déguerpir les entrepreneurs en herbe mais l’arrivée inopinée de Johnny 5 vient perturber les plans des uns et des autres.
Le succès de Short Circuit aidant, il ne faut pas s’étonner de cette suite. Sans doute le refus de Steve Guttenberg et Ally Sheedy de poursuivre l’aventure robotisée explique que le scénario se soit reporté sur Ben, l’assistant de Newton Crosby. Ce qui ne manque pas d’être inquiétant quand l’on connait le manque de connaissance de Ben quant à la langue et aux pratiques sociales. Sandy Banatoni a du souci à se faire mais Johnny est là pour y mettre bon ordre, fort de son expérience entre Newton et Stephanie.
En dépit de l’arrivée du robot comme un deus ex machina, le spectateur peut se prendre au jeu de cette suite improbable mais somme toute sympathique. Le robot est toujours aussi bien exploité, même si certains gags sont des répétitions du premier opus. Plus intéressant est son questionnement existentiel sur son identité qui rappelle un peu, en moins réussi, les écrits d’Isaac Asimov.