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COEUR DE DRAGON

Le business de saint Georges

samedi 11 septembre 2010, par von Bek

Rob COHEN (1949-)

Etats-Unis, 1996, Dragonheart

Dennis Quaid, David Thewlis, Dina Meyer, Jason Isaacs, Sean Connery (le dragon en V.O.), Pete Postlethwaite et Julie Christie.

A la fin du XIe siècle, lors d’une révolte paysanne, le tyrannique roi Freyne trouve la mort et son héritier, le jeune Einon (David Thewlis), est grièvement blessé au cœur. Il survit cependant grâce à l’initiative de sa mère qui va supplier un dragon de le sauver. En échange d’un serment de bonne conduite, le dragon donne la moitié de son cœur à Einon mais s’il lui sauve ainsi la vie, il n’améliore pas le jeune homme qui n’a rien retenu des leçons du code de chevalerie de son précepteur sire Bowen (Dennis Quaid). Devenu roi, il tyrannise les paysans comme son père avant lui. Ecœuré, Bowen attribue ce comportement à la corruption de son élève par le cœur du dragon et entreprend de tuer tous les dragons jusqu’à retrouver le bon. Pendant dix ans, il parcourt ainsi le pays, sa vertu chevaleresque s’émoussant. Lorsqu’il rencontre le dernier dragon, il échoue à le battre mais conclut un marché lucratif avec lui en anarquant ses contemporains auxquels il promet de les débarrasser du monstre. La petite affaire est cependant perturbée par Kara (Dina Meyer) qui rêve de renverser le roi Einon et de venger son père.

Coeur de dragon semble un film tiraillé entre une idée originale - la transplantation cardiaque dragon/humain - et les poncifs et stéréotypes de la vision hollywoodienne de la chevalerie. Le film développe ainsi tout un discours sur les valeurs chevaleresques, n’évitant pas la référence à la légende arthurienne, enveloppé dans des envolées lyriques ou des mises en scène dramatiques. L’écueil de la liberté n’est lui-même pas évité.

Parallèlement, la réalisation tire parfaitement partie des moyens alloués. Non seulement le dragon en images de synthèse est bien intégré mais le moyen âge ne pâtit pas trop du film - beaucoup moins que dans Lancelot. L’ensemble semble donc plutôt résolument profilé pour un public infantile ou adolescent et se regarde par un adulte sans agacement mais sans beaucoup d’enthousiasme non plus.

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