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FREEJACK
samedi 13 mars 2010, par
Geoff MURPHY (1946-)
Etats-Unis, 1992
Emilio Estevez, Rene Russo, Mike Jagger, Anthony Hopkins, Jonathan Banks
Le championnat 1991 aurait dû être une apothéose pour Alex Furlong (Emilio Estevez) et Julie Redlund (Rene Russo) et se clore sur un mariage. Au lieu de ça, la formule 1 de Furlong effectue un vol plané et explose contre l’arcade publicitaire... et Alex se réveille entouré par une équipe médicale qui parle de lobotomie, juste au moment où le convoi dans lequel il se trouve est attaqué. Echappant à ses ravisseurs, Alex Furlong découvre ébahi qu’il se trouve en 2009 et qu’il est un freejack, un corps ramené du passé juste avant sa mort pour servir d’hôte à un richard fraîchement décédé mais dont mémoire et identité sont conservées pendant 72h dans l’ordinateur de la société du groupe Mc Candless offrant ce service. Pourchassé par les mercenaires de Vacendak (Mike Jagger) chargé de ramener Furlong vivant et en parfait état à son commanditaire mais aussi par un groupe de tueurs, ceux-là même qui ont attaqué le convoi, le freejack errant cherche l’aide de ceux qu’il connaissait vingt ans auparavant dans un monde frappé par la crise économique, la pollution et la criminalité.
Bien que servi par un casting de qualité, dont Mike Jagger pourtant rare au cinéma dans un rôle jouissif de chasseur de primes, le film de Geoff Murphy a peut-être tous les atours d’une série B par manque de moyens financiers et peut-être d’ambition mais il a un scénario d’une rare originalité. Et pour cause : derrière se trouve le roman Eternité société anonyme de Robert Sheckley (1958). Même si la réflexion sur l’immortalité est occulté par l’histoire d’amour, Freejack est de la bonne SF comme on aimerait en voir davantage au cinéma !