Accueil > CINECSTASY > V > LA VENGEANCE DE L’HOMME INVISIBLE
LA VENGEANCE DE L’HOMME INVISIBLE
samedi 11 septembre 2010, par
Ford BEEBE (1888-1978)
Etats-Unis, 1944, The Invisible Man’s Revenge
Jon Hall, John Carradine, Evelyn Ankers, Gale Sondergaard, Lester Mathews
Deux ans après L’agent invisible contre la Gestapo, Jon Hall endosse à nouveau le rôle d’un homme invisible qui cette fois ne cherche pas à cacher son nom de Griffin mais n’est absolument pas un homme invisible au début du film. Bien que produit par les studios Universal, ce film ne s’inscrit donc pas dans une continuité quelconque mais cherche à prolonger la série commencée avec L’homme invisible de James Whale en 1933.
Laissé pour mort par ses associés au Tanganyka, Robert Griffin finit par regagner la Grande-Bretagne, mais sa soif de vengeance lui fait ignorer l’accueil raisonnable du couple Herrick et l’entraîne à réclamer ce qui ne lui est pas dû, notamment la fille de sir et lady Herrick. Drogué et mis à la porte, l’errance de Griffin le mène jusqu’au laboratoire d’un étrange scientifique qui a mis au point un sérum d’invisibilité qu’il ne lui reste plus qu’à tester sur l’homme. Griffin y voit très rapidement quel usage en faire en dépit de l’irréversibilité du processus.
Moins rocambolesque que L’agent invisible contre la Gestapo, le scénario de La vengeance renoue avec le côté vindicatif et violent du Griffin original. Le soin apporté aux détails ou aux effets spéciaux n’est malheureusement pas aussi poussé que dans L’homme invisible : d’une part, l’inconvénient de la nudité n’est pas évoquée et Griffin semble se moquer des petits aléas de la nature ou du sol ; d’autre part les trucages sont tout simplement moins soignés. Le film s’avère donc très dispensable.