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DRACULA VIT TOUJOURS A LONDRES

Les rites sataniques de Dracula

mercredi 3 octobre 2001, par von Bek

Réalisateur : Alan GIBSON (1938-1987)

Année : Grande-Bretagne, 1974, The Satanic Rites of Dracula

Acteurs : Christopher Lee, Peter Cushing, Michael Coles, Joanna Lumley

Deux ans après Dracula A.D. 1972, Christopher Lee endosse à nouveau la cape du monstre de Bram Stoker, dont on pourrait dire qu’elle lui va comme un gant si ce n’était pas une cape. Il est vrai aussi que depuis Le cauchemar de Dracula, il a eu le temps de s’y habituer. A ses côtés, figurent l’inévitable et nécessaire Peter Cushing, van Helsing patenté, et Alan Gibson, déjà réalisateur du précédent opus.

Les services secret britanniques et Scotland Yard s’inquiètent de voir des sommités du monde de la finance, de la politique, de l’armée et de la recherche scientifique, mêlées à de sombres rites sataniques. Ayant fait appel au professeur Larimer van Helsing, spécialiste de ce genre de questions, les services d’ordre ne tardent pas à découvrir que se prépare un sombre complot dont le but est de détruire la race humaine par le biais d’une épidémie de peste. Pour van Helsing, il est rapidement évident que son ennemi familial, le comte Dracula, se dissimule derrière cette machination. Armés de pieu, crucifix, eau bénite, bible, aubépine, j’en passe et des meilleures, van Helsing, sa petite-fille et l’inspecteur Murray entreprennent de ruiner le plan vampirique, non sans mal il est vrai.

Est-ce la mode des seventies, la présence de Joanna Lumley, James Bond Girl de second plan et future seconde de John Steed, ou bien est-ce dû à la manière de tourner du réalisateur ou au scénario de Don Houghton, futur scénariste de la série CI5, toujours est-il que ce Dracula se détache de la série B horrifique pour flirter avec le thriller. A-tel point que domine l’impression de regarder un - mauvais - épisode de Chapeau melon et bottes de cuir ou de CI5, les professionnels déjà cité. Même Christopher Lee, qui interprète la même année Scaramanga dans le dernier James Bond, L’Homme au pistolet d’or, paraît bien insipide en dépit de ses canines proéminentes et de ses yeux injectés de sang.

Le titre français, assez fidèle traduction d’un des titres anglophones, Dracula is Alive and Well and living in London, ne contribue pas à soutenir un film défaillant qui n’arrive pas à être parodique mais vacille vers le ridicule.

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