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Spécial Halloween 2010

HIGH SPIRITS

Mary marie Marty

samedi 30 octobre 2010, par von Bek

Neil JORDAN (1950-)

Etats-Unis, 1988

Peter O’Toole, Steve Guttenberg, Liam Neeson, Darryl Hannah

Dans une pitoyable tentative pour éviter la saisie du château familial transformé en hôtel et son expédition vers la Californie, Peter Plunkett (Peter O’Toole) tente de le faire passer pour hanté avec l’aide de ses employés. L’échec est d’autant plus patent que parmi les clients figure la fille de son créancier qui a dissimulé à Jack Crawford, son mari, (Steve Guttenberg) la véritable raison de leur deuxième voyage de noces. Ce n’était pourtant pas la peine car les fantômes sont bels et bien là et pas forcément désireux de déménager. Pour la douce Mary Plunkett, assassinée le soir de ses noces, par son Marty mari, pardon, mari Marty (Liam Neeson), le problème n’est pas tellement là puisqu’elle revit son meurtre tous les soirs depuis deux cents ans. L’intervention du couple Crawford, l’amour et la proximité d’Halloween perturbent néanmoins cette solide tradition familiale et pourraient bien résoudre les problème de tous à l’exception du créancier.

Neil Jordan a-t-il voulu apporter à Hollywood un peu de son Irlande natale et faire profiter par la même occasion cette dernière de la manne des studios californien où l’avaient conduit La compagnie des loups et Mona Lisa ? Le casting (Peter O’Toole, Liam Neeson et de nombreux autres...), le lieu de tournage dans le comté de Kerry, ainsi que le breuvage sombre et légèrement mousseux qui ne m’est pas inconnu absorbé par les personnages, laissent entrevoir une tentative de promotion de l’île d’Emeraude - elle est d’ailleurs nommée ainsi à l’occasion dans le film - digne du ministère du tourisme irlandais.

Le résultat est inégal. Si le lyrisme de Peter O’Toole fatigue un peu, tout comme la mièvrerie des échanges entre Steve Guttenberg et son amour fantôme, il faut avouer que les moyens mis en oeuvre par Plunkett & Cie pour faire croire à l’existence de fantômes rendent plutôt drôle la première partie du film. Les effets spéciaux sont réussis. Les affaires de couple remplissent la deuxième partie, les retrouvailles de la famille Plunkett ne constituant qu’une parenthèse. Fondamentalement, c’est toujours le même message : il n’est rien de mieux que l’amour.

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