LA DEESSE DES SABLES

Réalisateur : Cliff OWEN (1919-1993)

Année : Grande-Bretagne, 1968, The Vengeance of She

Acteurs : Olga Shoberova, Edward Judd, John Richardson, Derek Godfrey

Trois ans après La déesse du feu de triste mémoire on peut s’interroger sur ce qui conduit la fameuse compagnie Hammer à lui donner une suite avec cette Déesse des sables. Sans doute Ursula Andress, Peter Cushing et Christopher Lee se sont-ils poser la même question car ils ne figurent pas au casting.

John Richardson ne s’est pas posé tant de question puisqu’il endosse le rôle de la réincarnation de Killicrates, l’éternel amour de la déesse Aïcha, devenu immortel à l’issu du premier volet. Amoureux transi, il ne rêve que de retrouver la réincarnation de sa dulcinée. Attente dont le mage Men-Hari espère bien profiter en attirant par ses dons une sosie d’Aïsha que son périple mouvementé amène jusqu’à la cité perdue de Cuma, mais elle a entraîné dans son sillage un psychiâtre que le charme de Carole n’a pas laissé insensible.

Avec cette quête de l’amour éternel dans la perspective de le rendre immortel, La déesse des sables se montre un quasi-parfait symétrique de La déesse du feu, les places de Killicrates et Aïcha étant inversées. Autant dire qu’avec en plus la longueur de l’odyssée de Carole au travers des sables, La déesse des sables n’offre aucun intérêt, pas plus scénaristique qu’humoristique.