Accueil > CINECSTASY > T > THE THING

THE THING

Hachis Carpenter

samedi 27 novembre 2010, par von Bek

John CARPENTER (1948-)

Etats-Unis, 1982

Kurt Russell, Wilford Brimley, T. K. Carter, David Clennon,

Trente ans après Howard Hawks, la nouvelle de John W. Campbell, « La bête d’un autre monde » est cuisinée façon hachis Carpenter.

La base US 31 et ses douze membre se préparent à l’hiver antarctique approchant quand l’irruption d’un hélicoptère norvégien pourchassant un chien de traineau à coup de fusil et de grenades provoque un certain émois et beaucoup de questions. MacReady, le pilote d’hélicoptère, et un scientifique partent pour la station norvégienne qu’ils découvrent complétement ravagée et dont ils rapportent les restes d’un corps à demi-calciné. Une autre expédition les met en présence d’un vaisseau spatial dégagé de la glace par les Scandinaves après des siècles de présence. Après leur retour, alors qu’une tempête se lève et que la nuit tombe, les Américains réalisent que le chien est en fait un loup entré dans la bergerie dont ils sont les moutons : un extra-terrestre caméléon et se reproduisant par contact et parasitisme s’attaque à eux et se dissimule parmi eux. La paranoïa s’installe et les humains se regardent de travers, le doigt sur la gâchette du lance-flammes, seul moyen de tuer les cellules du visiteur.

The Thing avait sans doute ce qu’il fallait pour devenir un classique d’un certain genre de film d’horreur : des chairs tordues et déformées, des tripes, du gore, la paranoïa induite par le caméléon. Autant de points qui le différencient de son prédécesseur, La chose d’un autre monde. Il n’avait pas de quoi faire un succès en salle. Efficace dans sa mise en scène, il ne faut pas longtemps pour réaliser que tout a été sacrifié à cette dernière : les personnages sont caricaturaux, notamment le cow-boy qu’est MacReady ; le milieu antarctique est mal utilisé puisque les personnages n’hésitent pas à sortir en blouson de cuir dans le froid glacial ou que l’alternance jour-nuit existe bien qu’impossible ; la base norvégienne fume encore mais tout y est congelé comme depuis 10 ans ; Enfin, comme dans tout film d’horreur, les réactions sont illogiques.

Chercher de la logique dans ce genre de film est idiot, me dira-t-on. Voire ! Le film d’horreur idéal ne serait-il pas celui qui réunirait l’incroyable dans une réalité crédible ?

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d'indiquer ci-dessous l'identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n'êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions'inscriremot de passe oublié ?