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Graceling

samedi 23 octobre 2010, par Mary Poppins

Kristin CASHORE

Etats-Unis, 2008

Rencontrée aux Imaginales 2010, Kristin Cashore inspire immédiatement la sympathie. Pourtant les circonstances auraient de quoi être éprouvantes : 3 jours de dédicaces, conférences et débats, dans une langue qui n’est pas la sienne et tout ça à EPINAL dans les Vosges. Ces éléments réunis (et surtout les Vosgiens- non je plaisante- j’aime beaucoup les Vosgiens, pas taper) aurait pu en décourager plus d’un ! Mais là, non, elle avait vraiment l’air de prendre plaisir à tout ça. Bref, suite à une conférence donnée par cette sympathique jeune auteur, j’ai investi dans son premier roman Graceling.

Eclaircissons tout de même ce que signifie ce mot de graceling. Les gracelings sont des êtres dotés de pouvoirs surhumains. Ils peuvent lire dans les pensées, ou manipuler les esprits ou plus simplement être doués pour la danse ou la menuiserie (oui, la vie est injuste même dans les roman de fantasy où on peut avoir un pouvoir super cool ou être menuisier). Les notions de génétique et de classe sociales sont compléments absentes dans le fait d’être ou non un graceling (la vie est vraiment très injuste) un prince comme un paysan peut être un graceling. Bien sur, le personnage principal, Katsa, est une graceling. Son pouvoir est plutôt obscur même si on comprend qu’elle est une habile guerrière de par sa rapidité et sa précision au maniement des armes, mais on n’a pas besoin d’être un graceling pour être doué à ce genre de chose.

Malgré une galerie (modeste) de personnages attachants et une intrigue plaisante, on pourra regretter la simplicité de l’histoire et la rapidité avec laquelle se lit le livre. On aurait apprécié un peu plus de profondeur dans la personnalité des personnages et notamment dans celle du méchant dont on du mal à comprendre les motivations et une intrigue un peu plus complexe que : « j’ai une mission, je m’en acquitte coûte que coûte ». Par ailleurs, on ne peut pas accuser l’auteur de longues descriptions ou de paysage ou d’états d’esprit ou de longs monologues intérieurs, non, tout est action et on entre dans le vif du sujet plutôt rapidement sans que le lecteur soit abandonné avec des notions qu’il ne comprendra qu’avec le déroulement du roman. C’est peut être ce qui en fait son apparente simplicité : tout est expliqué tout de suite.

Ce roman a d’ailleurs été publié en édition jeunesse puis seulement en édition adulte et il est vrai qu’il peut s’adresser à un public jeune, en tout cas plus jeune que les lectrices d’auteurs telles que Jaqueline Carey ou Laurel K. Hamilton.

On passe un excellent moment en compagnie de Kastsa, Kay et Bitterblue et on regrette simplement que le livre soit fini aussi rapidement.

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