TOP CHRONOS

Un jeune homme en situation conflictuelle avec son professeur de physique de père au sujet de l’achat de la sa première voiture met la main sur un accélérateur de particuliers (sic) envoyés par un ancien élève. Pratique pour draguer et faire les corvées mais l’objet est aussi convoités par ceux qui détiennent l’inventeur et bientôt aussi le paternel...

Le moyen choisi pour simuler l’accélération du détenteur de l’appareil, à savoir l’arrêt sur image du monde qui l’entoure, rend bien compte du genre de film qu’est Top Chronos : un arrêt sur image des années 80. Tout y est : des jeunes pas toujours bien dans leurs peaux qui font des bêtises, un peu losers en apparence mais en fait talentueux dans leurs genres ; un appareil plus magique que scientifique ; des méchants consultants du gouvernement mais agissant en marge de celui-ci. Après il y a deux manières de voir le film :

a) vous êtes un (jeune) ados ou un vieil adulescent et vous vous laissez prendre au jeu : pas cool le père de ne pas payer la caisse à son fils ; waouh trop bonne la meuf ; trop de la balle le chronostop (en fait l’appareil accélère son possesseur mais ne stoppe pas le temps comme les titres du film le laissent supposer).

b) vous êtes un adulte et ne comprenez pas que le caprice automobile du fils ; vous comprenez encore moins que la mère désapprouve la conduite du père, pas plus que vous ne comprenez la vague culpabilité du paternel. Vous vous dites que Zak (le héros) est décidément un enfant pourri-gâté.

Après, il y a bien une voie média, celle de la sagesse, celle de ne pas prendre tout cela au sérieux et de se détendre devant une comédie néanmoins destinée à un public jeune.