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MA FEMME EST UNE SORCIERE
Ma sorcière bien aimée.
vendredi 1er octobre 2004, par
René CLAIR (1898-1981)
Etats-Unis, 1942, I Married a Witch
Fredric March, Veronica Lake, Cecil Kellaway
Au XVIIe siècle, un sorcier et sa fille Jennifer montent sur le bûcher à la suite de la dénonciaton de Jonathan Wooley mais lui et ses descendants sont condamnés par la sorcière à ne pas connaître le bonheur matrimonial. Au XXe siècle, par une nuit d’orage et alors que Wallace Wooley va se marier et se présenter au poste de gouverneur, les sorciers reviennent et la fille Jennifer décide de séduire Wooley pour lui infliger les affres de l’amour inasouvi. Par erreur, alors qu’elle sème le trouble dans son mariage, elle absorbe le philtre d’amour qu’elle lui destinait au grand dam de son père.
Film mineur et humoristique - l’on vend du maïs soufflé à l’entracte du bûcher-, qui se laisse regarder à l’image du Fantôme à vendre, Ma femme est une sorcière brille davantage par ses acteurs, le brillant Fredric March (Dr Jekyll et Mr Hyde, 1931) rendant la réplique à la troublante Veronica Lake, et surtout par son entourage. Librement inspiré par l’histoire des sorcières de Salem, l’histoire a été écrite en partie par Donald Trumbo, qui devait tant pâtir de la chasse aux sorcières du MacCarthysme. Le grand mérite de cet histoire de mortel en proie avec sa belle-famille est, relayé par L’adorable voisine de Richard Quine (1958), d’inspirer la série Ma sorcière bien aimée (Bewitched) qui pendant 8 ans (1964-1972) enchante petits et grands.