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Hide*Out
samedi 2 mars 2013, par
Andreas ESCHBACH (1959-)
Allemagne, 2011
L’Atalante, coll. "La dentelle du cygne", 2012
A l’issue de Black*Out, Christopher Kidd a réussi à arracher son père à la cohérence. Et maintenant que faire ? Comment vaincre une entité qui dispose de tels moyens ? C’est en prenant conscience du problème que le découragement s’abat aussi bien sur Kidd que sur ses compagnons. La situation est d’autant plus critique, qu’ils sont accusés de terrorisme et traqués par les autorités fédérales. Quand de nouvelles recrues se présentent, c’est souvent parce que elles-mêmes fuit la cohérence ou le gouvernement. Dans le même temps où ils tentent de dévoiler au monde l’existence de leur ennemi, les marginaux de Jones, Kidd et ses amis se retrouvent à fuir en quête d’un refuge, alors que la cohérence cherche à saper leur force.
Dans toute trilogie le deuxième volume est celui du doute et de la contre-attaque. Hide*Out ne fait pas exception. Le héros faiblit, manque de perdre le contrôle de sa puce ce qui le livrerait à l’ennemi. Il doute d’autant plus que Eschbach écrit pour des adolescents, l’âge du doute par excellence, l’âge de l’inconfort. Les émois de Christopher ou de Serenity occupent une place importante dans le livre. Trop importante. L’adulte lassé ou blazé par les ados ne prendra pas de plaisir à lire ce livre qui tient beaucoup du road movie.