LES CONTES DE TERREMER

Gorō MIYAZAKI (1967-)

Japon, 2006, ゲド戦記 (Gedo Senki)

Sur une planète désertée peu à peu par la magie et frappée par des maux dramatiques, un roi est assassiné par un jeune garçon qui se révèle plus tard, être son fils, le prince Arren. Ce dernier prend la fuite emportant l’épée de son père et rencontre dans son périple le magicien Epervier qui le prend sous sa protection. A Hort, cité dont le passé magnifique est manifesté par ses ruines grandioses, Arren vient au secours de la jeune Teru, qui, coïncidence cocasse, se révèle être la servante d’une amie d’Epervier qui tient une ferme à quelques distances. Se faisant il attire aussi l’attention des gardes qu’il a mis en déroute mais aussi de leur maître(sse), un(e) mage puissant(e) ennemi(e) d’Epervier.

Je ne sais pas si avoir lu un ou plusieurs des romans d’Ursula K. Le Guin consacra à Terremer m’aurait aidé à apprécié pleinement le film de Miyazaki Jr. Sous des images magnifiques - la cité de Hort est superbe par exemple - le réalisateur a glissé un scénario très léger faisant appel à des particularités et à une histoire propres à Terremer qu’il laisse le plus souvent inexpliqué. L’antagonisme entre Aranéide et Epervier en constitue un exemple flagrant.

A cela s’ajoute une morale des plus classiques sur l’enfant qui s’affirme et avance sur le chemin de la vie. J’ai donc trouvé ce studio Ghibli beau mais vide.