GAME OF THRONES (saison 2)

David BENIOF (1970-) & D. B. WEISS (1971-)

Etats-Unis, 2012, 10 épisodes

Alfie Allen (Theon Greyjoy), Emilia Clarke (Daenerys Tangaryen), Nikolaj Coster-Waldau (Jaime Lannister), Peter Dinklage (Tyrion Lannister), Michelle Fairley (Catherine Tully), Aiden Gillen (Petyr Baelish), Jack Gleeson (Joffrey Baratheon), Iain Glen (Jorah Mormont), Kit Harington (Jon Snow), Lena Headey (Cersei), Isaac Hempstead Wright (Bran Stark), Sophie Turner (Sansa Stark), Maisie Williams (Arya Stark)

C’est le temps de la guerre. La mort de Robert Baratheon suivi de celle de Ned Stark conduit les uns à chercher la vengeance (le clan des Stark, les Greyjoy), les autres - tous les autres - à convoiter le trône de fer. Dans Port-Real menacé, Tyrion Lannister, nouvelle main du roi, doit faire aussi faire face aux intrigues de cour. Alors qu’au nord du mur, Jon Snow découvre un autre monde, sur un autre continent Daenerys Tangaryen, reine d’une horde qui n’en a plus que le nom, cherche de l’aide dans la cité marchande de Qarth et y apprendra beaucoup.

Par rapport au livre. Grandes lignes et petit détails sont là - le siège de Port-Real, l’idylle de Robb, la détention d’Arya ou les manoeuvres des Greyjoy par exemple - mais dire si les événements de Qarth mis en scène sont conformes... De toute façon, ce n’est pas important. Jouant sur les décors, dont j’avais déjà dit qu’ils étaient bien choisis, producteurs, réalisateurs et acteurs réussissent parfaitement à constituer une atmosphère particulière à la série avec une mention particulière pour les (mes)aventures de Daenerys à Qarth qui concilient la créativité d’un monde oriental tranchant avec l’atmosphère gothique des autres théâtres, à une intrigue machiavélique.

Seul bémol à mes yeux, le manque d’ambition des scènes de batailles qu’elles soient éliminées pour n’en voir que l’avant et l’après ou qu’elles soient pauvres en figurants en dépit des événements qu’elles sont supposées représentées comme le siège de Port-Real. Sans doute n’a-t-on pas voulu grever un budget déjà considérable. Toujours est-il que comparé aux sièges du gouffre de Helm ou de Minas Tirith, le siège de Port-Real, pourtant décrit de manière quasi-homérique dans le livre, fait un peu pauvre.

Cela n’ôte cependant absolument rien au plaisir que procure cette deuxième saison. D’autant qu’elle introduit quelques personnages très intriguant comme Melissandre ou Jaqen H’Ghar. J’attends de mettre la main sur la suite...