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I, ROBOT

vendredi 29 octobre 2004, par Maestro

Alex PROYAS (1963-)

Etats-Unis, 2004

Will Smith, Bridget Moynahan, Alan Tudyk, Bruce Greenwood.

I Robot est la deuxième adaptation du maître Asimov sur grand écran, après le sympathique Homme bicentenaire de Chris Columbus. En l’an 2035, les robots se sont imposés dans tous les rouages de la vie des hommes, s’acquittant des travaux difficiles, pénibles ou dangereux, et assistant les familles au quotidien comme cuisinier ou nourrice. Dans ce monde en pleine mutation, Spooner, un flic divorcé, s’accroche tant bien que mal au passé, et conserve une méfiance viscérale (sic) à l’égard des robots. Dès lors, lorsqu’une de ses relations, le Docteur Alfred Lanning, ponte de la société US Robotic, se suicide, il suspecte très rapidement Sonny, un robot retrouvé dans le bureau de Lanning, et ce malgré ce que peut lui expliquer le Docteur Susan Calvin sur les trois lois intangibles de la robotique. Son enquête acharnée va peu à peu l’amener à découvrir une vérité bien plus effrayante.

Sans gâcher le plaisir de ceux qui n’ont pas encore vu le film, on peut néanmoins dire que l’œuvre d’Asimov qui a servi de base de départ à la réalisation, le recueil I Robot, n’est que très lointainement abordée : d’abord par la présence de Susan Calvin, dont le profil psychologique est globalement conservé, bien que plus jeune que dans les nouvelles ; ensuite avec la présence de Lanning et des trois lois de la robotique. En dehors de cela, seule la scène où Sonny se retrouve parmi caché parmi des centaines d’autres robots dans un hangar fait directement référence à un des textes d’I Robot. Le film met, contrairement à Asimov, l’accent sur les scènes d’action, avec entre autre cette spectaculaire insurrection des robots de nuit qui n’est pas sans rappeler La conquête de la planète des singes.

De plus, les stars en sont bien sûr, prioritairement à la belle Susan Calvin, Will " Spooner " Smith, d’ailleurs un des producteurs du film, avec toujours ses répliques humoristiques attendues, et les fameux robots que les effets spéciaux rendent étonnamment crédibles (malgré un design qui leur donne une taille extrêmement étroite et donc fragile...). Toutefois, si le film répond donc à un cahier des charges typiquement hollywoodien, il parvient en partie à rendre hommage à l’esprit d’Asimov de par son final qui va au-delà des trois lois de la robotique... Néanmoins, ce faisant, Alex Proyas semble se priver de la possibilité d’une suite, dans la mesure où tout comme les règles de la psychohistoire, la loi zéro connue des hommes risque fort de modifier l’avenir qu’Asimov leur avait tracé dans ses romans ultérieurs par le biais de robots, éminences grises et masquées de l’humanité...

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