Accueil > BDSF > Comics & BD américaine > Marvel Comics > Mutant Massacre Omnibus
Mutant Massacre Omnibus
dimanche 30 octobre 2022, par
DESSINS : Bret BLEVINS (1960-), Jon BOGDANOVE (1958-), Sal BUSCEMA (1936-), Alan DAVIS (1956-), Tom GRINDBERG (1961-), Jackson GUICE (1961-), Rick LEONARDI (1957-), David MAZZUCCHELLI (1960-), Keith POLLARD (1950-), John ROMITA Jr (1956-), Terry SHOEMAKER (1960-), Marc SILVESTRI (1958-), Barry WINDSOR-SMITH (1949-)
SCENARIOS : Chris CLAREMONT (1950-), Tom De FALCO (1950-), Jo DUFFY (1954-), Ann NOCENTI (1957-), Jim SHOOTER (1951-), Louise SIMONSON (1946-), Walter SIMONSON (1946-), Roger STERN (1950-)
Etats-Unis, 1986-1987
Marvel Comics, 2022, 952 p.
Ma deuxième incursion dans les comics Marvel a eu lieu vers 1988-1989. Beaucoup plus longue que la première (qui m’avait fait découvrir quelques morceaux de la période John Byrne sans avoir la possibilité de lire plus de deux épisodes consécutifs, je vous laisse imaginer la frustration), elle n’en avait pas été moins frustrante. J’atterrissais au lendemain du crossover Le massacre mutant, découvrant Tornade dépossédée de ses pouvoirs, Colossus prisonnier de son corps, Etincelle fantomatique et Diablo comateux. La première page de l’épisode 217 - paru alors dans Spécial Strange n°60 en 1989, mettant en scène Psylocke courant dans la neige de l’île de Muir avait particulièrement marqué ma mémoire. Je n’avais jamais entendu parler de Psylocke ou de Longshot, savais peu de choses de Dazzler et de Rogue avec laquelle la précédente avait un contentieux, et quasiment rien des Morlocks. Je ne comprenais rien non plus à la présence de Magnéto remplaçant le professeur X, ni à l’intérêt de Facteur X, équipe ressuscitant la première incarnation des X-Men dont les aventures répétitives ne m’avaient guère passionné. Il m’a fallu longtemps, nonobstant quelques trouvailles chez des bouquinistes, avant de combler les vides, c’est-à-dire qu’il a surtout fallu que le peu de maturité qui s’était installée en moi cède la place à la nostalgie de la jeunesse et que celle-ci devienne un business pour les éditeurs de Marvel Comics. J’aurais pu profiter des éditions francophones des intégrales X-Men des éditions Panini. La patience aidant et la maturité freinant, j’ai tardé à craquer et fait l’acquisition d’un Omnibus bien épais, en VO cependant, dame patience n’étant pas assez forte pour attendre une édition française. Le résultat est un vrai plaisir, mais la cohérence de l’ensemble interroge. Il faut donc distinguer deux temps.
Le Massacre Mutant, une étape fondamentale...
L’arc narratif s’ouvre avec l’épisode 210 de Uncanny X-Men, paru en juillet 1986, mettant en scène nos héros au lendemain de leur confrontation avec le club des damnés et la sentinelle Nemrod [1], confrontation qui les laisse sans la nouvelle Phénix et dans laquelle Diablo est déjà bien blessé. En arrière-plan du quotidien des héros, une bande de tueurs traque un (une ?) Morlock pour s’introduire dans le repaire souterrain de ceux-ci. En parallèle, Facteur-X plonge aussi sous terre pour mettre la main sur un mutant de leurs amis qui fricote avec une Morlock. Les deux équipes vont tenter, chacune de leur côté, d’empêcher les assassins, les Maraudeurs (en français dans la VO, s’il vous plaît), de remplir leurs objectifs à savoir : éradiquer tous les Morlocks.
Chacune de leur côté parce que, paradoxalement pour un crossover, les deux équipes ne se rencontrent jamais dans le labyrinthe souterrain ; d’autres vont s’y risquer : Thor, Puissance 4 (Power Pack en VO) et, très brièvement, les Nouveaux Mutants et Daredevil. Beaucoup vont y laisser des plumes ce qui fait du crossover un moment important dans leurs évolutions ultérieures. En soit, ce Mutant Massacre Omnibus, que j’abrègerai dorénavant en MMO (sic), aurait pu s’arrêter là ; c’est d’ailleurs ce qui avait été fait dans une édition précédente datant de 2010 ayant eu les honneurs des éditions Panini en 2019. Les honneurs, c’est vite dit : l’épisode 238 de Daredevil avait été oublié au passage, mais il n’est ni essentiel, ni fameux il est vrai et n’apparaissait même pas dans le poster diffusé à l’occasion de conventions en 1986 donnant des moyens de lecture du crossover.
Sur le plan du scénario, l’ensemble se déguste vraiment, notamment les épisodes de Uncanny X-Men qui constituent un moment important dans l’histoire de l’équipe. Diablo, Colossus et Etincelle sont mis hors de combat, la dernière étant mourante, ce qui permet d’introduire de nouveaux membres à court terme, sur le long terme Etincelle ne réintègrera pas l’équipe et fonde Excalibur. Dans l’épisode 212, Wolverine affronte pour la première fois Dents-de-Sabre, un personnage créé par Chris Claremont et John Byrne pour un épisode de Iron Fist qui n’apparaît pas dans l’univers Marvel de 1982 à 1986. Or, il est explicitement dit que les deux fauves se sont déjà croisés [2], alors qu’éditorialement parlant ça n’a pas encore été le cas. Il y a donc en filigrane toute la question du passé de Wolverine qui reste encore flou, mais qui va se révéler dans les années à venir. C’est aussi dans ce premier combat qu’est cité le nom de l’instigateur du massacre, M. Sinistre, première mention du personnage qui n’apparaît pour la première fois que dans Uncanny X-Men 221.
Pour Facteur X, les combats se révèlent non moins cruciaux, mais le récit est plus inégal, car l’équipe des anciens X-Men passe son temps en allers-retours entre leur QG et les tunnels. Cela aboutit à ce qu’Angel, le moins qualifié pour évoluer dans un monde clos, s’y retrouve seul, ce qui l’amène à être grièvement blessé, mais la conséquence aurait pu être mortelle sans l’intervention de Thor. Celui-ci venait de faire son retour sur Midgard, mais il a été en chemin pris d’un violent malaise dont les conséquences apparaissent en affrontant les Maraudeurs : Hela lui a jeté un sort qui empêche ses os de se ressouder. Narrativement, la malédiction d’Hela apparaît tombé de nulle part et un peu facile. On peut se demander pourquoi elle n’y avait pas pensé avant. Ajoutons que Apocalypse fait une brève apparition pour prélever une Morlock, première élément de son plan pour éradiquer l’humanité.
Imaginé à l’origine par Walter Simonson, le cross-over a nécessité la coordination (par téléphone) des scénaristes des deux principales séries, Chris Claremont et Louise Simonson et cette dernière a avoué plus tard que ça avait été horrible [3]. Les interactions sont pourtant limitées entre les deux équipes qui ne se croisent jamais, mais sans doute a-t-il fallu éviter les incohérences majeures [4]. La réussite n’est pas totale : dans l’épisode de Power Pack, Wolverine, sortant visiblement d’un affrontement contre Dents-de-Sabre, croise les enfants. Or, après avoir rencontré le Maraudeur dans Uncanny X-Men 212, il quitte les tunnels en portant un Morlock. Par ailleurs, le Dents-de-Sabre mis en scène dans l’épisode de Daredevil apparaît comme très primitif par rapport à la conception de Claremont. Il y a donc quelques lacunes, mais qui ne prêtent pas à conséquences. Or, c’est justement les conséquences qui sont importantes dans ce Mutant Massacre !
... et ses conséquences
De fait, les héros paient, de manière inhabituelle, un lourd tribut : chez les X-Men, Diablo, Colossus et Etincelle sont grièvement blessés ; chez Facteur-X, Angel risque de perdre ses ailes ; quant à Thor, il est devenu très vulnérable. Autant dire qu’il était logique de prolonger le crossover proprement dit pour en évaluer les conséquences à court terme. Seulement les choix opérés semblent discutables.
Ainsi pour les X-Men, les épisodes 213 et 214, parus à la fin de 1986, s’inscrivent dans la continuité du massacre : dans l’un Dents-de-Sabre vient attaquer les X-Men dans leur résidence ; dans l’autre, les X-Men répondent à l’appel d’une chanteuse qui abrite Dazzler et découvrent que celle-ci est tombée sous l’emprise d’une Maraudeuse nommée Malice, situation dont le lecteur a déjà été informé aux prémices du crossover. De même, beaucoup plus loin dans le volume, l’excellente mini-série en quatre épisodes Fantastique Four vs the X-Men voit Fatalis et Reed Richards initier la guérison d’Etincelle, le tout dans un contexte de machinations subtiles du prince de Latvérie.
C’est ensuite que le lien avec celui-ci apparaît comme moins évident : les épisodes 215 à 218 s’écartent de la confrontation entre X-Men et Maraudeurs, même si en arrière plan le traitement des victimes reste évoqué avec leur transfert sur l’île de Luir sous la garde de Dazzler, Rogue et Pyslocke. On découvre avec étonnement un nouvel X-Men qui semble tombé du ciel dans X-Men 215 : Longshot. Ce personnage, créé pour une mini-série par Ann Nocentis et Arthur Adams en 1985, rejoint la formation à la faveur de l’album annuel n°10... qui ne figure pas dans MMO ! Les épisodes, très bien au demeurant, 215 à 218, s’organisent autour d’une équipé scindée entre le duo Tornade-Wolverine et le quatuor évoqué en Ecosse. Il faut attendre l’épisode 219, marquant le grand retour de Havok chez les X-Men pour voir ressurgir les diaboliques Maraudeurs. Or, ce numéro est le dernier du recueil et laisse le lecteur en plan avec Polaris tombée sous le contrôle de Malice. Argh ! Au contraire, le recueil se termine sur deux mini-séries et le Giant Size X-Men annual n°11. Si la présence de la première des mini-séries, déjà évoquée, coule de source, la deuxième, X-Men contre Vengeurs a pour cadre la question du changement d’orientation de Magnéto et n’a rien à voir avec notre massacre quoique paraissant dans la première moitié de 1987 et quoique dessinée par en grande partie par Marc Silvestri [5]appelé à être le dessinateur des X-Men à partir du numéro 220. Le volume se clôt sur l’annuel n°11, un excellent cru que le lecteur français a déjà pu lire en une autre époque (mars 1989) et plus récemment dans le Marvel Omnibus consacré à Captain Britain, mais un cru qui n’a rien à voir avec le massacre.
Outre cette part important consacrée au X-Men, MMO contient aussi dans le prolongement des épisodes 9 à 11 qui font partie du corpus canonique, les épisodes 12 à 17 de X-Factor. La perte de continuité d’avec le récit original est moins évidente, car la question des ailes d’Angel et le devenir des Morlocks réfugiés dans le QG constituent deux fils rouge qui occupent une part non négligeable des histoires tandis qu’Apocalypse trame quelque chose qui ne nous est pas révélé. Les scénarios tournent beaucoup autour de la personnalité torturée de Cyclope, un personnage que décidément les scénaristes ont du mal à faire évoluer. Il est ici travaillé par le retour de Jean et la destruction de son mariage que cela a engendrée. En figurant le X-Factor Giant-Sized Annual au menu, dans lequel l’équipe se retrouve sur la Lune, à l’endroit même de la mort de Phénix, l’éditeur tend à mettre l’accent sur les retombées psychologiques de ce retour, et pas sur l’attaque des Maraudeurs.
Quant à Thor, on a compris que l’attaque d’Hela n’a en définitive rien à voir avec les événements de Mutant Massacre qui ne font qu’en révéler les aspects. Les épisodes 377 et 378, l’intrigue comptant un des membres de Facteur-X prélevé dans le numéro 15, voient le dieu du tonnerre se forger une armure pour protéger son squelette. On appréciera quand même, qu’au moins sur ces points, l’éditeur n’a pas laissé le lecteur dans les affres du suspens.
Un achat impulsif regrettable ?
Pour ce qui est pour moi l’essentiel, à savoir les X-Men, les récits contenus dans ce MMO inaugurent une ère de changements plus rapides que j’allais constater en direct à partir de 1989 les jetant sur les routes puisque le manoir de Rochester qui a constitué leur repaire pendant des décennies n’est plus sûr. L’équipe change en grande partie, intégrant trois nouveaux personnages. Elle laisse aussi préfigurer la relance d’une carrière solo pour Wolverine, un peu mise de côté depuis la mini-série dessinée en 1982 par Frank Miller. Le recueil donne la fausse impression d’installer Magneto comme mentor, ce qui n’a pas été le cas. Voilà en quoi les histoires de Mutant Massacre sont charnières. Mais, dans une perspective plus large, ce volume est en fait incomplet et la mutation se poursuit dans Fall of the Mutant.
Elles sont d’autant plus charnières que, si Chris Claremont continue d’œuvrer au scénario et le fait jusqu’en 1991, son dessinateur change une nouvelle fois. Présent depuis 1983, John Romita Jr dessine ses deux derniers épisodes avec les numéros 210 et 211, ce que je n’ai pas regretté tant je trouvais et trouve toujours son dessin comme manquant de dynamisme [6]. Mais sa succession ne semble pas clairement établie : pas moins de six dessinateurs se partagent le travail sur Uncanny X-Men en 1986-1987 ! Si Marc Silvestri s’impose, je n’en regrette pas moins que ce ne fut pas Barry Windsor-Smith qui ait eu la lourde charge.
Côté Facteur-X, je vois confirmer mes choix de l’époque. Le dessin de Simonson me laisse la même impression que celui de Romita Jr : trop statique, trop succinct même aussi quand on le compare au souci du détail que pouvaient avoir un John Byrne ou un regretté George Pérez quelques années auparavant.
Alors bien sûr, la nostalgie joue un grand rôle dans l’acquisition d’un si gros volume, mais le lire dans sa quasi-intégralité en 1988-1989 eut été impossible pour moi. Non seulement parce que trois épisodes au moins sont restés inédits en France, mais aussi parce que cela aurait impliqué de rallonger un budget comics déjà conséquent (et qu’il m’a fallu d’ailleurs diminuer) d’au moins 25% [7]. Le livre refermé, je ne regrette pas cet achat.
Publication | Date de couverture [8] | Scénaristes | Dessinateurs | Parutions françaises |
Uncanny X-Men n°210 | Octobre 1986 | Chris Claremont | John Romita Jr. | Spécial Strange n°56, 1988 |
X-Factor n°9 | Louise Simonson | Terry Shoemaker | Spidey n°96, 1988 | |
Uncanny X-Men n°211 | Novembre 1986 | Chris Claremont | John Romita Jr & Bret Blevins | Spécial Strange n°57, 1988 |
X-Factor n°10 | Louise Simonson | Walter Simonson | Spidey n°97, 1988 | |
New Mutants n°46 | Décembre 1986 | Chris Claremont | Jackson Guice | Titans n°112, 1988 |
Mighty Thor n°373 | Novembre 1986 | Walter Simonson | Sal Buscema | Thor n°1, 1988 |
Power Pack n°27 | Décembre 1986 | Louise Simonson | Jon Bogdanove | Spidey n°96, 1988 |
Mighty Thor n°374 | Walter Simonson | Sal Buscema | Thor n°1, 1988 | |
Uncanny X-Men n°212 | Chris Claremont | Rick Leonardi | Spécial Strange n°57, 1988 | |
X-Factor n°11 | Louise Simonson | Walter Simonson | Spidey n°98, 1988 | |
Daredevil n°238 | Janvier 1987 | Ann Nocenti | Sal Buscema | inédit |
Uncanny X-Men n°213 | Chris Claremont | Alan Davis | Spécial Strange n°58, 1988 | |
Uncanny X-Men n°214 | Février 1987 | Barry Windsor-Smith | ||
X-Factor n°12 | Janvier 1987 | Louise Simonson | Marc Silvestri | Spidey n°99, 1988 |
X-Factor n°13 | Février 1987 | Walter Simonson | Spidey n°100, 1988 | |
X-Factor n°14 | Mars 1987 | Spidey n°101, 1988 | ||
X-Factor n°15 | Avril 1987 | Spidey n°102, 1988 | ||
Uncanny X-Men n°215 | Mars 1987 | Chris Claremont | Alan Davis | Spécial Strange n°59, 1988 |
Uncanny X-Men n°216 | Avril 1987 | Jackson Guice | ||
Uncanny X-Men n°217 | Mai 1987 | Spécial Strange n°60, 1989 | ||
Uncanny X-Men n°218 | Juin 1987 | Marc Silvestri | ||
Uncanny X-Men n°219 | Juillet 1987 | Bret Blevins | Spécial Strange n°61, 1988 | |
Mighty Thor n°377 | Mars 1987 | Walter Simonson | Sal Buscema | Thor n°3, 1989 |
Mighty Thor n°378 | Avril 1987 | |||
X-Factor n°16 | Mai 1987 | Louise Simonson | David Mazzucchelli | Intégrale X-Facteur 1987, 2020 |
X-Factor n°17 | Juin 1987 | Walter Simonson | Spidey n°103, 1988 | |
X-Factor Giant-Sized Annual n°2 | octobre 1987 | Jo Duffy | Tom Grindberg | Spidey, n°99 & 100, 1988 |
Fantastic Four vs The X-Men (mini série en 4 épisodes) | Février 1987 | Chris Claremont | Jon Bogdanove | RCM n°20, 1988 |
Mars 1987 | ||||
Avril 1987 | ||||
Juin 1987 | ||||
The X-Men vs The Avengers (mini série en 4 épisodes) | Avril 1987 | Roger Stern | Marc Silvestri | RCM n°18, 1988 |
Mai1987 | ||||
Juin 1987 | ||||
Juillet 1987 | Tom De Falco & Jim Shooter | Keith Pollard | ||
X-Men Annual n°11 | Juillet 1987 | Chris Claremont | Alan Davis | Album X-Men, n°14, 1989 |
[1] Paru dans la collection des Albums X-Men des éditions Lug en mars 1988
[2] « Je connais cette voix », pense Wolverine
[3] Sanderson, Peter, « Walt & Louise Simonson », Comics Interview, n°39, Fictioneer Books, octobre 1986, pp. 42–57.
[4] Une autre incohérence chronologique apparaît ultérieurement dans le recueil : dans Fantastic vs the X-Men, la Torche est en couple avec Alicia quand dans l’annuel de X-Facteur, il est fait référence à sa relation avec l’éternelle Crystal.
[5] Trois volumes sur les quatre sont l’œuvre du tandem Roger Stern / Marc Silvestri, mais pour une raison que je ne connais pas le quatrième est réalisé par Tom De Falco, Jim Shooter et Keith Pollard. On y trouve deux clins d’œil sous la forme des juges appelés à juger Magnéto : l’un s’appelle Uderzo et est un hommage au père d’Astérix ; un autre porte le nom du marquis de La Fayette (Gilbert du Motier).
[6] Paradoxalement, je l’avais apprécie dans son travail sur Daredevil dans le RCM n°22 paru lui aussi en 1988
[7] Acheter l’équivalent à l’époque m’aurait coûté la somme de 283 FF (73 € actuel) quand MMO est vendu 104 € aujourd’hui soit environ 403 FF de 1988.
[8] Rappelons que les dates des couvertures correspondent aux dates de retrait des présentoirs des magasins, les publications étant sorties au moins deux mois avant.