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LE MAGICIEN D’OZ

mardi 2 août 2005, par von Bek

Victor FLEMING (1883-1949)

Etats-Unis, 1939, The Wizard of Oz

Jody Garland, Frank Morgan, Ray Bolger, Bert Lahr, Jack Haley, Margaret Hamilton

On pourra se demander longtemps ce qui arrive à Victor Fleming en 1939. Alors même qu’il prépare l’adaptation du best seller de Margaret Mitchell, il achève celle des oeuvres de Frank L. Baum, le créateur du monde d’Oz, qui en passant n’est pas ici un batiment pénitenciaire. Deux classiques de genres bien différents ! Ce n’en sera pas la première adaptation mais c’est celle qui restera le moment dans les mémoires. [1].

Reste que Victor Fleming, et surtout Jody Gardland, incarnent Le magicien d’Oz. Il faut dire que l’intrusion de la couleur dans le cinéma a quelque chose de magique (il est vrai que Dorothy du Kansas chantant "suivons la route de briques jaunes" sur une route en briques grises, ça n’est pas du plus heureux effet !)

Dorothy, jeune orpheline qu’avait pas de papa, qu’avait pas de maman, vit dans la ferme de son oncle et de sa tante au Kansas. Le parallèle Zola s’arrête là car elle est plutôt heureuse, même si Miss Gulch s’est mise en tête de faire piquer son chien Toto. Après une fugue qui tourne court, Dorothy revient à la ferme alors qu’une tornade bat la campagne, bousculant quelque peu tout sur son passage, y compris Dorothy qui s’évanouit. Lorsqu’elle revient à elle, c’est pour découvrir que la maison, emportée par le vent, est tombé au coeur d’un étrange village et accessoirement sur une personne qui, au dire d’une fée et des habitants du village, s’avère être une sorcière. Perdue dans ce monde de magie, Dorothy n’a d’autres solutions pour rentrer chez elle que de soliciter l’aide du grand magicien d’Oz. En chemin, elle rencontre d’étranges personnages de paille, de fer ou de poil, qui se joignent à sa quête.

Quoi de plus américain que ce conte de fée où l’histoire est un récit initiatique, l’héroïne s’accomplissant au fil de la route de brique jaune, acquerrant matûrité et courage. Le spectateur enfant et l’adulte, grand enfant, trouveront toujours un plaisir renouvelé dans cette histoire, sur fond de comédie musicale, rêvant de partir de l’autre côté de l’arc-en-ciel, là où un gâteau....


[1Enfin pour le moment et jusqu’à ce qu’Hollywood se décide à jeter quelques centaines de millions de dollars dans une production ou que Tim Burton décide de révéler à la face du monde qu’avec Batman, Charlie et la Chocolaterie et La planète des singes, Le magicien d’Oz est LA référence culturelle qui a marqué son enfance. Ce qui est la phrase magique à dire pour assurer la promotion d’un nouveau film

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