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METROPOLIS

... pour être honnête

samedi 8 février 2003, par Clochette

Réalisateur : Tarô RIN

Année : Japon, 2001

Que dire de Metropolis à part qu’il s’agit d’une oeuvre magnifique ? C’est à M. Rin et à M. Katsuhiro Ôtomo que nous devons ce chef d’œuvre qui nous emmène dans l’univers d’Akira et d’Astro Boy, le titre français étant Astro, le petit robot (ne vous arrêtez pas au titre, j’adorais moi quand j’étais gosse). Car avant tout, il faut souligner que Metropolis n’était autre qu’un roman du créateur de cette série animée, j’ai nommé, M. Osamu Tezuka.

Métropolis est en fait une cité futuriste où les hommes et les robots vivent ensembles. Des inégalités existent néanmoins, causant une révolution sur le point d’éclate.. Ziggurat, un immense gratte ciel, est également le siège d’une organisation plus où moins légale, avec à sa tête un homme dont les desseins sont bien plus sombres que ne le pense nos deux journalistes. En effet l’histoire est vue à travers eux, l’un étant un enfant.

Les enfants représentent bien plus en ce film que l’ont pourrait le croire, il nous suffirait pourtant de se référer à leur nombre pour s’y tromper. Ils sont 3 en tout, et ce sera les seuls que nous verront, leurs rôle n’en n’est pourtant pas moins important. La jeune Tima, une androïde d’un genre nouveau, douce et sensible, découvre au fil de l’histoire la dureté de la vie quotidienne, l’amour et l’amitié. Sa destinée sera de régner au sommet de Ziggurat, en permettant la lancée d’un programme consistant à décimer les robots de la Terre. Cette fillette est accompagnée durant son périple par Kenichi (qui ressemble entre autre à astro, autant en matière de dessin qu’en caractère), qui tombe sous le charme de la perfection, et nourrit pour Tima un amour qui le conduit au cœur même de la destruction apocalyptique de la cité. Destruction causée entre autre par Rock, jeune garçon peu amical, légèrement sadique et à la gâchette facile. En fait, il pourrait être "Le méchant" du film, mais ce n’est ici pas le cas, il en veut simplement à Tima car celle ci fut créée à l’éffigie de la défunte fille du Duc Rouge, grand propriétaire de Ziggurat. Celui ci transmet alors son amour à la belle androïde, délaissant Rock et l’humiliant au point même de l’ignorer totalement par la suite. Ce garçonnet a donc comme réaction de traquer Tima sans relâche afin de regagner l’amour de son père adoptif (et on le comprends).

Du coté des adultes, Shunsaku, oncle de Kenichi et reporter accompli déjoue le projet maléfique du Duc avec l’aide d’un robot policier, qui sera malheureusement détruit lors de la révolution anti-robots. Autre futur défunt, le Docteur Charles Lawton, créateur de Tima qui aura le temps de mettre sa créature en éveil avant de croiser le chemin de Rock. Et pour finir, le Duc rouge, homme sympatique et diplomate, en apparance, mais se cache sous cet aspect une personne cruelle et bien déterminée à mettre son projet en œuvre, projet qui mène son fils adoptif à se sacrifier afin de le sauver, sacrifice vain, car rien ni personne se trouvant en l’enceinte de la Ziggurat ne pourra survivre...pas même Tima.

Une oeuvre à la fois magnifique et palpitante, le tout accompagné d’une musique jazz et rock, de dessins originaux et réussi, un véritable enchantement pour les plus grands, car malgré ses aspects de manga, Métropolis est avant tout un film complexe et très humain.

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