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THE ONE
Pas the one de l’année du tout alors...
dimanche 20 janvier 2002, par
James WONG
Etats-Unis, 2001
Jet Li, Jet Li et Jet Li...
Dans la série petits films bien faits auxquels il ne manque qu’une bonne histoire, voici The One. Il y a plein de bonnes choses qui, dans un autre film, avec un scénario, auraient emporté l’adhésion sans aucun problème.
Résumé de l’intrigue : Yulaw a découvert qu’en éliminant ses doubles qui vivent dans les univers parallèles, il recevait leur force vitale. Alors il continue, jusqu’à devenir The One, l’unique. Mais le dernier double n’est pas d’accord. Vous en voulez encore ? Ah désolé, c’est tout ce qu’il y a en stock.
Au chapitre des bonnes idées, James Wong, réalisateur du très drôle Destination Finale, s’est bien concentré sur les combats. Il a repris l’effet Matrix en l’inversant : ce n’est plus le paysage qui tourne autour du héros mais le héros qui se déplace à vitesse normale, voire accélérée, dans un espace ralenti. A la limite, on en voudrait encore plus, car c’est le vrai point positif du film.
Jet Li n’est cependant pas en reste : pour incarner le gentil et le méchant, tous deux de force à peu près égale, il joue non seulement avec talent de son faciès mais aussi de techniques de combats adaptées au caratère des personnages. Saccadé et puissant pour le méchant, souple et raffiné pour le gentil. Van Damme, amateur de doubles interprétations, aurait-il pu aller si loin ? Il manque toutefois un souffle et une esthétique à ce film batard, achevé par un happy end niais. Bref, on s’ennuie ferme.