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PETER PAN
mercredi 1er janvier 2003, par
Clyde Geromini (1901-1989), Wilfred Jackson (1906-1988) & Hamilton Luske (1903-1968)
Etats-Unis, 1953
Qui ne connaît pas Peter Pan...cet intrépide et fougueux enfant qui ne voulait pas grandir. Son histoire fût écrite à l’origine par Sir James Matthew Barrie. Elle devint par la suite un conte, puis une pièce de théâtre. C’est en 1953 que M. Walt Disney mis ce fabuleux conte en image en une œuvre dont lui seul a le secret. C’est ensuite à M. Loisel qu’est revenu l’honneur d’écrire une nouvelle fois cette histoire merveilleuse mais d’une manière spéciale que je ne citerais pas en cette page.
Pour toute base à l’histoire de Peter Pan, M. Walt Disney organisa une présentation des personnages de manière enfantine et amusante, car même si la pose du décor de certains Disney est foncièrement rasoir, ici, nous découvrons que Mr Darling est un homme pragmatique, qui ne croit plus en ses rêves d’enfants, que Mrs Darling, y est carrément indifférente, et que ses fils, Jean et Michel ont fait de Peter Pan le héros de tous leurs jeux d’enfants. Nous apprenons par la suite que Wendy, l’aînée, raconte à ses frères les histoires de ce garçonnet dont elle est secrètement amoureuse.
L’histoire devient plus sérieuse lorsque ce héros si admiré entre dans la nursery et commence à fouiller un peu partout...que cherche t’il ? Son ombre ! Pourquoi ? Parce que la bonne d’enfants, qui est en réalité une chienne, lui a volé la veille. Ce jeune garçon la récupère avec l’aide de sa jolie et mythique fée, Clochette (mes chevilles vont bien.. merci !).
Tout aurait pu finir ainsi, mais l’histoire se poursuit grâce un manque de discrétion de la part de Peter Pan (il faut dire qu’il est dur de se battre sans bruit contre son ombre, même pour un enfant aussi habile que lui), qui par maladresse réveille Wendy. Celle ci lui rend son dû avant de lui recoudre et de lui apprendre qu’il lui faudra grandir dès le lendemain. La réaction de Peter sera bien sûr de l’emmener en son pays imaginaire avec ses frères, et l’aide de Clochette qui s’y oppose, mais leur offre tout de même, et contre son gré de sa poudre de fée.
Une fois sur cette magnifique île, le petit groupe est attaqué par des pirates, avec a leur tête, l’infâme Capitaine Crochet, qui s’est juré de se venger de Peter pan. Ce jeune rouquin aura l’audace de provoquer Crochet, le temps que Clochette emmène les enfants Darling en sécurité...mais cette espiègle fée trompera les garçons perdus (une petite bande d’orphelins, compagnons de Peter Pan) de manière les faire tuer Wendy...puis, une fois dénoncée par l’un d’eux, sera bannie pour la semaine. Viens ensuite la visite de l’île, la chasse aux indiens, la lagune aux sirènes, le sauvetage de la princesse indienne, et la fête indienne. Point clef du chef d’œuvre, la trahison de Clochette. S’il est vrai que les fées sont jalouses, celle ci l’est encore plus...il suffira donc a Crochet de lui faire croire qu’il enlèvera la mielleuse Wendy, et que Peter lui reviendra pour que celle ci collabore avec l’ennemi, trahison qu’elle risquera de payer de sa vie, en voulant réparer son acte, car Crochet essayera de tuer Peter, après avoir kidnappé tous ses compagnons. Une bataille contre les pirates pour libérer les prisonniers clôturera donc ce merveilleux dessin animé.
A la différence de certains Disney, cette œuvre mériterai vraiment que l’on s’attarde sur elle, ne serait ce que le temps de la regarder, car l’histoire de Peter Pan, y est interprété ici avec une magie que même les plus grand d’entre vous saurai apprécier. Bien sur, nous sommes assez loin du compte de Sir. James Matthew Barrie, puisque à titre d’exemple, le capitaine Crochet ne ressemble en rien a l’ombre d’un pirate comme l’a réduit Disney, mais a un monstre bien décidé a éliminer Peter pan. Comme je l’ai laissé entendre, Disney a comme toujours minimiser ce qui aurai pu être choquant pour les enfants, et créé à sa façon, un nouveau Peter Pan avec magie, humour et a travers des yeux d’enfants.