Accueil > CINECSTASY > P > PRINCESS BRIDE

PRINCESS BRIDE

samedi 23 juin 2001, par von Bek

Rob REINER (1947-)

Etats-Unis, 1987, The Princess Bride

Robin Wright, Cary Elwes, Mandy Patinkin, Andrew The Giant, Chris Sarandon, Christopher Guest, Wallace Shawn, Fred Savage & Peter Falk

Le conte de fée est, par définition, un récit destiné d’abord aux enfants et comme tel il abonde en chevaliers, pirates & princesse, en monstres, géant humain ou autres, en magie, noire ou blanche, en combat et scènes d’amour. Le début est une tradition à lui tout seul puisque tout conte de fée commence par " Il était une fois " - si jamais, vous avez acquis un conte de fée qui ne commence pas ainsi, vous vous êtes fait avoir ! - La fin en est en outre aisément prévisible puisque la princesse épouse le beau jeune homme. Bon, ça c’était dans le temps quand il n’y avait pas la télé ou les jeux vidéos pour vous occuper quand vous étiez malade et maintenant c’est complètement démodé, un livre. Jusqu’au moment où débarque votre grand-père, qui vous pince la joue - chose dont vous avez horreur - et vous offre un cadeau qui se révèle être un bouquin qui d’après lui regorge d’action, combat, vengeance, pirate, magie, aventure, marais maudits, forêt, grand amour... etc. Bref, votre grand-père, qui a dû être représentant, vous embobine et commence à vous lire l’histoire de Bouton d’or du pays de Florin.

Ainsi commence l’histoire de Princess Bride, l’un des rares contes de fée visible par enfants et adultes parce qu’il concilie tous les aspects traditionnels du conte et qu’il se double d’un second degré qui parodie le conte. De fait, l’on retrouve tous les ingrédients mentionnés plus haut : une princesse, Bouton d’Or, amoureuse d’un valet de ferme qui part chercher fortune et meurt tué par un fameux pirate, se laisse convaincre d’épouser par désespoir, un prince (dans la réalité, c’est plutôt le contraire : l’amour est porté au prince et on épouse le valet par désespoir !) mais elle est enlevée par un Sicilien chevelu de la langue qui se prend pour Machiavel, un géant rimailleur et un spadassin hispanique vengeur frustré ( son prénom est Inigo et pas Zorro !). Déjà, le conte de fée type est enfoncé et il l’est complètement si l’on considère d’autres personnages comme Miracle Max (un magicien juif, je ne vous dis que ça !). Le tout est émaillé de réparties assenées sur un ton très calme et très sérieux entre deux duels ou deux complots. Un délice !

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d'indiquer ci-dessous l'identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n'êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions'inscriremot de passe oublié ?