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LA VIE SEXUELLE DE FRANKENSTEIN

vas-y Frankie, c’est bon !

dimanche 1er septembre 2002, par von Bek

Max GARDENS & Peter PERRY

États-Unis, 1964, Kiss Me, Quick !

Fred Coe, Max Gardens

Dans l’horreur comme dans la pornographie, il y a une forme de voyeurisme. Certains réalisateurs comme Jess Franco n’hésitent pas à sauter le pas, d’autres s’arrêtent entre les deux et utilisent l’un comme prétexte de l’autre. A coup sûr, La vie sexuelle de Frankenstein n’est ni l’un ni l’autre mais parodie sans talent aucun l’un et l’autre.

Le Grand Chelem (ha ! ha ! quel humour ! et tout le reste est du même tonneau), chef de la planète Stupider, envoie Sterilox, fieffé imbecile métallique coiffé d’une passoire et d’un toupet emplumé, chez le docteur Orloff, sur Terre, avec pour mission de ramener un spécimen de sexe féminin pour servir la caste dirigeante. Choix judicieux car le docteur au physique disgracieux héberge et forme d’accortes et callipyges personnes du sexe recherché. Il appartient à Sterilox de faire son choix parmi un véritable catalogue.

Disons le tout de suite, doté de moyens à côte desquels Dark Star de John Carpenter faire figure de super-production, La vie sexuelle de Frankenstein constitue plutôt un prétexte à un enchaînement quasiment ininterrompu de strip-stease accomplis par les girondes cobayes au point que l’on se demande si le film n’est pas produit par Russ Meyer. Pour compléter le tout, l’étalage d’un humour lourd de sous-entendus et de clins d’oeil borgnes (Frankie Einstein est un transsexuel fruit d’une expérience ratée et Dracula perd ses dents) achève de donner bon goût à cette seule et unique production de Max Gardens. Bonne nouvelle...

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