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SIN CITY

Le bon, la brute, le truand et tous leurs amis

vendredi 1er juillet 2005, par Francesco, le mage Kélé

Robert RODRIGUEZ (1968-), Frank MILLER (1957-)

Etats-Unis, 2005

Mickey Rourke, Bruce Willis, Clive Owen, Jessica Alba, Nick Stahl, Benicio del Toro, Elijah Wood, Powers Booth, Rutger Hauer, Rosario Dawson, Jaime King, Devon Aoki, Brittany Murphy, Michael Clarke Duncun, Carla Gugino

A ben ça, c’est sûr, des films comme ça, on n’en avait pas encore vu. Un beau noir et blanc taché de couleurs de temps à autre, qui ressemble à s’y méprendre à... Ca y est, les gars, on a décroché le Graal, la transposition parfaite d’une BD à l’écran !

Trois histoires s’entrechoquent dans les bas-fonds de Basin City (rebaptisée Sin City), comme dans un film de Robert Altman. Marv, la brute, Hartigan, le flic réglo, et Dwight, l’assassin au grand cœur, sont confrontés à des représentants de l’ordre établi sévèrement corrompus de la tête et/ou du cœur. Sénateur, flics, curés, etc. : pas la peine de s’y fier, ici, ils sont tous pourris jusqu’à l’os. Les trois "héros", pas forcément clairs eux aussi, sont mûs par l’amour et risquent à tout moment d’en mourir.
Pour le bonheur des yeux, certains des personnages (Marv, l’assassin Kevin et la prostituée Miho) sont capables de prouesses physiques impressionnantes. C’est d’ailleurs à peu près le seul moment où la caméra se réveille. Car, pour le reste, malheureusement, c’est VRAIMENT de la BD transposée à l’écran. Des images presque fixes, profondément stylisées, accompagnées de très longues légendes restituées par les voix-off. Ce qui est handicapant pour la compréhension des intrigues croisées : autant la BD permet de s’attarder voire de revenir en arrière, autant le cinéma perd au fur et à mesure tout ceux qui n’ont pas tout suivi et qui, jusque-là, faisaient confiance à l’image.

Ainsi, comme pour les deux premiers segments du Seigneur des anneaux, la mise en scène s’apparente plus à une illustration qu’à une adaptation. Ce qui signifie que l’original (le livre ou la BD) apporte autant sinon plus. Puisqu’on parle du Seigneur des anneaux, profitons-en pour souligner le nouveau changement de direction opéré avec succès par Elijah Wood. Après avoir cassé une première fois son image de héros dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind, il surprend à nouveau en tueur cannibale obsédé et à lunettes, au comportement proche du mutant Wolverine dans les combats.


L’avis des EUX :

par von Bek

par Maestro

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