LES MILLE ET UNE NUITS

Philippe de BROCA (1933-2004)

France, 1990

Catherine Zeta-Jones (Sheherazade), Gérard Jugnot (Le Génie), Stéphane Freiss (Aladin), Thierry Lhermitte (Le Sultan), Vittorio Gassman (Sindbad), Roger Carel (Le Grand Vizir)

Une sombre histoire de pudding anglais... ce téléfilm franco-italien, réalisé en 1990, est l’un des précurseurs des grandes sagas "exotiques" de l’été, genre Les Maîtres du Pain : j’en vois qui ricanent déjà, et ils ont raison.

Pour l’histoire, nous sommes en plein Moyen-Âge oriental, et, chose étrange, on va nous parler d’un Sultan (Lhermitte) qui épouse une nouvelle femme tous les jours et la décapite le lendemain. Tout ça parce que son Vizir (Carel) a terni la réputation de sa première épouse, en sale comploteur qui veut être sultan à la place de... enfin passons. Il en vient à épouser Shéhérazade, qui n’a pas malheureusement pas vraiment envie d’être raccourcie de trente centimètres. Elle parvient donc à s’enfuir, grâce à un bon Génie (Jugnot), qui est en fait un scientifique arabe qui, par sacrilège contre Allah, s’est retrouvé projeté au pays des pluies éternelles, à savoir l’Angleterre d’aujourd’hui.

Ça se termine bien, évidemment. Ça ressemble à l’équipe du Splendid, mais c’est plutôt moins pêchu. Le film réserve des bons moments, mais il faut savoir les trouver, au milieu des lenteurs. Par ailleurs, le film existe en deux versions, dont une longue (quatre ou cinq heures...). C’est dur. En fait, c’est trop nanar pour être prenant, mais pas assez pour être marrant. A éviter, donc.