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TERMINATOR 3 : LE SOULEVEMENT DES MACHINES

Dans Terminator 4, tout le monde sera mort (de rire)

lundi 1er septembre 2003, par Francesco, le mage Kélé

Jonathan MOSTOW (1961-)

Etats-Unis, 2002, Terminator 3 : rise of the machnes

Arnold Schwarznegger, Nick Stahl, Claire Danes, Kristanna Loken

Terminator 3 est le genre de film dont on a envie de dire du mal d’emblée, avant même d’aller le voir. James Cameron, réalisateur des deux premiers épisodes, n’est plus dans l’équipe ; on apprend que le personnage de Sarah Connor a disparu (morte d’une leucémie, après tout ce qu’elle a vécu !) ; Schwarzenegger se pavane partout en disant qu’il s’agit du meilleur des trois... Autant d’indices de très mauvais augure.

Pourtant, le scénario est globalement à la hauteur de ses prédécesseurs. John Connor a maintenant 22 ans, il vit coupé du monde, clandestinement, bien que la date annoncée du " Jugement dernier " soit passée depuis belle lurette. La thèse de l’histoire sera que, de toute façon, quoi que John Connor fasse pour combattre le futur, le pire va arriver.

Et un premier Terminator apparaît (une femme, pour changer). Sa mission : tuer John bien sûr, mais aussi tous ses futurs potes de la résistance. Et elle est encore plus puissante que le T-1000. Comme dans le deuxième épisode, un T-101 (Schwarzenegger) déboule, reprogrammé pour protéger John. C’est là que le ton du film se démarque de celui de James Cameron. Le Terminator, cherchant des vêtements et une moto, tombe sur une soirée gogo-dancers réservée aux filles. Commence ce qui ne tient pas debout dans cette histoire : on y sourit, alors que le propos ne prête vraiment pas à la gaudriole. D’accord, il fallait sans doute renouveler la scène mais il n’y a pas que la parodie pour ça. Les appels du pied aux fans se multiplient ainsi : de la phrase-culte (" She’ll be back ") à John Connor qui dit à sa future femme qu’elle lui rappelle sa mère. Ça pourrait être bien si ça n’apparaissait pas de façon lourde et forcée à l’image.

Ce qui manquera à toutes les suites de Terminator, c’est sa simplicité et son efficacité. Au point qu’on en est déjà aux incohérences. Pourquoi le T-100, nouveau modèle envoyé dans le passé, connaît-il des trucs appris par son prédécesseur (les clefs sont sous le pare-soleil, il ne faut pas tuer les innocents...) ? Les scènes de poursuites, aussi longues qu’impressionnantes, donnent dans la surenchère mais pas vraiment dans la logique. Arrivée dans une voiture de sport, la T-X opte pour un énorme camion-grue qui ne roule pas vite (dans la vie réelle). Le rôle de la cyborg reste d’ailleurs à développer. Son pouvoir de contrôle des machines est sous-exploité. Et surtout, elle fait beaucoup moins peur que le T-1000 (génial Robert Patrick)

La bonne surprise de ce film transition (contrairement aux deux autres, il est écrit pour avoir une suite), c’est Claire Danes, très étonnante dans ce contre-emploi d’héritière de Sarah Connor, sans la paranoïa (pour l’instant). A signaler pour la bonne bouche : dans cette histoire, Skynet est devenu une espèce de virus qui prend conscience de son existence. Ça ne vous rappelle rien ? Mais si ! L’un des films préférés de James Cameron : Ghost in the shell.

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