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TIME GUARDIAN
et en plus ils s’y sont mis à plusieurs !
samedi 6 avril 2002, par
Réalisateur : Brian HANNANT (1940-) et Andrew Prowse (Andropause ?)
Année : Etats-Unis, 1987, The Time Guardian
Acteurs : Tom Burlinson, Nikki Coghill, Carrie Fisher, Dean Stockwell
En l’an 4039, l’humanité est sur le point de disparaître à force de guerre intestine et sous la menace que font peser sur elle les machines meurtrières . Seule une cité résiste encore et toujours à l’ennemi (je sais, cela vous rappelle les aventures d’Astérix le Gaulois). Pour échapper à ce danger, elle voyage à travers le temps en quête d’un havre de paix qui changera le futur (je sais, cela vous rappelle Terminator, mais là c’est la faute du scénariste !). Cette quête est cependant perturbée par l’immixion d’un nouvel ennemi, des cyborgs, conjonction des machines et des hommes. Endommagée avant un saut temporel, la cité dépêche en éclaireur Ballard et Petra en plein désert d’Australie méridionale pour y préparer son arrivée, mais l’ennemi est là (je sais, cela vous rappelle Brel !) et l’autochtone est peu évolué.
On ne peut aller par quatre chemins : Time Guardian est une daube. Le scénario en lui-même, à part son inspiration évidente du film de Cameron, n’est pas plus ridicule que nombre de film de S.F. mais son traitement technique et son aménagement n’aide en rien à sa mise en valeur. Outre que les plans dissimulent parfois sans raison le grandiose paysage australien ou l’action des personnages, il faut convenir qu’ils ne contribuent pas à rendre le film haletant. Or, il est déjà incompréhensible. En effet, rien n’est expliqué dans ce film et on a l’impression que le voyage dans le temps ne sert qu’a autoriser un allégement des coûts financiers en déplaçant l’action dans un décor naturel. On peut rêver que ces manques ne résultent que d’un défaut de traduction ( à ce titre, les écarts entre le texte anglais introductif et la voie off française donnent le ton).
Quant à parler du jeu des acteurs ou des décors de la cité, on se lamentera juste sur les abîmes que connaît la carrière de Carrie Fisher.
A éviter absolument ! Chose étonnante, la version video n’existe qu’en Allemagne...