Accueil > CINECSTASY > W > WILD WILD WEST

WILD WILD WEST

Les misères de l’Ouest

1999, par Le Prion Fou

Barry SONNENFELD (1953-)

Etats-Unis, 1999

Will Smith (James West), Kevin Kline (Artemus Gordon/Pdt Ulysses S. Grant), Kenneth Branagh (Dr. Arliss Loveless), Salma Hayek (Rita Escobar).

Non-politiquement correct... mais pas assez. Barry Sonnenfeld, qui avait tordu le cou l’an dernier à l’univers X-Files avec Men in Black, revient avec l’adaptation cinématographique de la fantastique série Les Mystères de l’Ouest. Au menu : machines géantes fonctionnant à la vapeur, personnages hystériques et petites poulettes à gogo...

Pour le scénario, nous sommes aux Etats-Unis en 1869, quatre ans après la fin de la Guerre de Sécession. L’Union se reconstruit, mais certaines rancunes sont tenaces : celle du général McGrath (Ted levine), par exemple, contre les Nordistes, n’a pas faibli. Or, le docteur Loveless (Branagh), un inventeur qui a pendant la guerre perdu tout ce qui se trouve sous le nombril (oui : TOUT !), lui propose une machine de combat si puissante qu’à elle seule elle permettrait de vaincre Washington... C’est contre ce péril que deux agents secrets sont dépéchés par le Président Ulysses S. Grant : Artemus Gordon et James West.

Personnellement, j’ai trouvé que l’ambiance de la série était plutôt bien reconstitué durant la première partie du film, même si je crois me souvenir que l’ambiance était encore plus "érotique" que ce que Sonnenfeld propose (une Miss "Est" en string, pleins de girls en froufrous, diverses machines inventées par Loveless afin de pallier son impuissance, quelques jeux de mots que les traducteurs sont parvenus à transposer...). Will Smith parvient même, chose surprenante, à enfiler avec bonheur les éperons de James West, grâce à sa prestance physique. On ne rit toutefois pas d’aussi bon coeur que dans Men In Black — peut-être à cause de la traduction. Barry Sonnenfeld avait déclaré vouloir faire un nouveau film "contre le Politiquement Correct", d’où beaucoup de blagues (en Anglais) sur le fait que Will Smith est noir, et que Kenneth Branagh est handicapé. Cet aspect tombe plutôt à l’eau de notre côté de l’Atlantique.

En revanche, tout se gâte dès que l’araignée mécanique est dévoilée, car dès lors il n’y a plus aucun "mystère" à dévoiler dans "l’ouest". Ce dernier tiers du film consiste uniquement en courses-poursuites et en bagarres aussi bien orchestrées que dans un Schwarzenegger moyen. C’est le plus gros reproche qu’on puisse faire à ce film, à mon avis, mais ça rabaisse quand même beaucoup l’estime que l’on peut lui porter. A louer par conséquent....

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d'indiquer ci-dessous l'identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n'êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions'inscriremot de passe oublié ?