Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban

J. K. ROWLING (1965-)

Grande-Bretagne, 1999, Harry Potter and the Prisoner of Azkaban

Gallimard, 1999

Troisième épisode de la série, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban en constitue le vrai tournant. Les événements se précipitent et les choses se précisent.

Trouvant la famille Dursley insupportable et la tante Marge, en visite chez les Dursley, plutôt gonflée avec ces remarques déplacées sur ces parents, Harry quitte le logis familial (sic) quinze jours avant la rentrée. En dépit de sa fugue et de son usage intempestif de la magie en milieu moldu, Harry a la surprise de ne pas être puni. Il faut dire que le ministère de la magie a d’autres préoccupation avec l’évasion de Sirius Black, un prisonnier d’Azkaban. Pour assurer la protection des élèves de Poudlard, près duquel le fugitif est signalé, veille un détachement de détraqueurs, les gardiens d’Azkaban. Mais celle-ci est-elle vraiment efficace ? Encore une fois d’étranges évènements viennent perturber l’année scolaire qui s’avérait pourtant des plus prometteuses grâce notamment à la pédagogie efficace du nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Rémus Lupin.

Plus fouillée, l’histoire de ce troisième volume délaisse les ficelles des ouvrages précédents, plus de chambre secrète qu’il faut découvrir et investir après en avoir déjoué pièges et gardiens. Le passé de Harry commence à sortir de l’ombre et, bien plus que dans les deux premiers tomes, les prolongements du Prisonnier d’Azkaban sont importants pour la suite.

Celui-ci est d’ailleurs en âge d’en découvrir et comprendre les tenants et aboutissants. Fidèle à son projet, Jane K. Rowling approfondit la psychologie de ses personnages au fur et à mesure qu’ils grandissent, et l’auteur s’avère assez douée sur ce plan.