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A.P.E.X

vendredi 11 janvier 2008, par von Bek

Philip J. ROTH (1959-)

Etats-Unis, 1994

Richard Keats, Mitchell Cox, Lisa Ann Russell

Même quand on vous explique les choses à l’avance, il arrive parfois que tout ne soit pas clair. Alors quand se greffe une histoire de paradoxe temporel dessus une explication pas claire, il devient difficile de comprendre la logique de ce qui se passe. Seulement, est-il toujours nécessaire de chercher une logique dans une production bon marché comme A.P.E.X. ?

Capable de voyager dans le temps, l’homme se heurte néanmoins à l’apparition de virus biologique infectant les voyageurs temporels. Aussi des sondes androïdes, les A.P.Ex (Advanced Prototype Experimentation unit), sont-elles utilisées pour ces voyages toujours à destination de zones désertiques et des sondes de stérilisation sont-elles prévues pour empêcher la propagation d’un virus. Apparemment le désert de Mojave ne l’est pas assez car le 3 avril 2073, l’expérience tourne court et oblige Nicholas Sinclair, un technicien, à se propulser en 1973 pour empêcher une sonde de tuer, mais quand il revient son monde a changé pour devenir un monde de guerre contre les robots A.P.Ex surgissant de nulle part alors que sévit une terrible maladie. Son moi parallèle n’étant autre qu’un soldat, il propose une mission de reconnaissance vers le site de ce qui aurait dû être son laboratoire dans le secret espoir de remédier à la situation présente.

L’idée était prometteuse, vaguement inspirée par Terminator, et originale car les paradoxes temporels ne sont pas légion au cinéma, mais il n’est que cela de bien dans A.P.E.X.. Pris à son propre piège du paradoxe temporel, le réalisateur et auteur de l’idée, n’avait pas les épaules pour la fignoler. Il s’emmêle donc les pinceaux allègrement entre le paradoxe et la maladie, sans s’inquiéter outre mesure car son but est un film d’action dans lequel un groupe d’humains affronte des robots. Le reste vient juste autour.

Mais il n’y a pas de moyen pour cet "autour". Condamné à filmer dans des friches industrielles ou du désert, Philip J. Roth meuble son récit avec force explosion, des échanges de tirs, une romance et des personnages caricaturaux interprêtés par des figurants à peine dignes du nom d’acteurs.

Même pas drôle.

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