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Cordelia Vorkosigan
Saga Vorkosigan, tome I
samedi 19 août 2006, par
Auteur : Lois McMASTER BUJOLD (1949-)
Etats-Unis, 1986, Shards of Honor
Edition : J’ai Lu, 1994, 317 p.
C’est avec une logique imparable que les éditions J’ai Lu avaient commencé la publication de la saga Vorkorsigan de Lois McMaster Bujold [1] par le quatrième volume Miles Vorkosigan qui n’était alors que le troisième, Barrayar ayant été écrit après Miles. N’ayant pas encore lu ce dernier, je ne saurai dire s’ils eurent raison mais il fallu attendre que le deuxième volume ait paru pour que sorte en français ce qui est à l’origine le premier tome : Cordelia Vorkosigan. D’où un titre français n’ayant rien à voir avec le titre original et ne dissimulant rien de l’issue finale du roman. [2]
En pleine mission d’exploration sur une planète fertile mais déserte, le capitaine Cordélia Naismith du corps d’exploration de Béta est abandonnée par son équipage contraint de fuir une attaque surprise des troupes de Barrayar. Elle n’est cependant pas seule, car le commandant barrayan, Aral Vorkosigan, a lui aussi été abandonné par son équipage qui le tient pour mort. De leur rencontre et de leur coopération temporaire et un peu forcée - l’une étant la prisonnière de l’autre - nait une complicité que la guerre imminente ou les intrigues politiques de Barrayar ne dissiperont pas.
Cordelia Vorkosigan s’inscrit dans la plus pure tradition du space opera, dans la lignée de Jack Vance. Action et retournement de situation sont le pain quotidien de Cordelia mais celui-ci reste un roman simple, dont la vocation d’introduction à plus grand semble évidente.
[1] A ce sujet quelqu’un pourrait-il m’expliquer, en passant, pourquoi son nom est classé à la lettre B ? Son nom de jeune fille semble être McMaster et Bujold doit être son nom de femme mariée. Alors...
[2] Arrivé à ce point, si vous n’avez rien compris à ce que je raconte, prenez une inspiration ou une pilule de grenouille séchée, ou les deux, et recommencez calmement et posément la lecture. Vous pouvez la poursuivre sans donner une trop grande attention à ce premier paragraphe, mais si c’est le cas, que faites vous à lire les notes de bas de page ?
