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L’Artefact (Lazare en guerre, 1)

dimanche 6 août 2017, par von Bek

Jamie SAWYER (1979-)

Grande-Bretagne, 2015, Artefact

Alors que paraît en août prochain La légion, deuxième tome de la série Lazare en guerre, je découvre seulement le premier, L’Artefact, aux appréciations plutôt élogieuses de son lectorat et à la superbe couverture..

Le capitaine Conrad Harris est mort si souvent que les soldats l’ont surnommé Lazare. Il est le capitaine d’une section de cinq simulants, des corps conçus pour la guerre, plus rapides, plus forts et donc à même de manier des armes plus puissantes pour affronter les ennemis de l’Alliance et pilotés à distance par des humains, que ce soit les extra-terrestres Krells et leur biotechnologie ou le Directoire asiatique, deux guerres qui se livrent à des années lumières de la Terre et en dépit de trêves conclues officiellement. Mourir et réintégrer son corps d’origine n’est pas cependant une chose banale et cela laisse des traces, notamment dans la vie quotidienne, comme le lecteur le découvre au fur et à mesure des flashbacks. Quand le capitaine Harris se retrouve chargé d’une mission de sauvetage sur une planète appartenant à une zone neutre entre l’Alliance et les Krells, ces traces le motivent autant, si ce n’est plus, que son sens du devoir. Envoyée pour découvrir ce qu’il est advenu d’une mission scientifique chargée d’étudier un étrange artefact, la mission tourne court et la section d’Harris se retrouve en chair et en os au sol sur une planète grouillante de Krells et confrontée à l’hostilité du responsable de la mission scientifique qu’elle était venue sauver.

Des armes humaines commandées à distance – nous n’épiloguerons pas sur le fait qu’aucune explication n’est donnée quant à manière dont sont reliés l’humain et son simulant, notamment quand les liaisons radios cessent -, des extra-terrestres à la technologie biologique et à l’organisation insectoïde, l’existence d’un témoin d’une civilisation disparue... Pour ce premier tome, Lazare en guerre a du mal à sortir des sentiers battus, même si on peine à citer une autre œuvre réunissant aussi tous ces éléments croisés individuellement aussi bien au cinéma (la saga Alien et notamment sa préquelle Prometheus, Starship Troopers...) que dans l’anime japonais Evangelion et sans doute d’autres que je manque à citer. C’est d’ailleurs ce manque de ma part qui traduit le mieux cette impression de déjà-vu qui s’est emparée de moi dès les premières pages, confortée par une construction très courante et très cinématographique du récit s’ouvrant sur une scène destinée à camper le cadre général, délesté de quelques détails pour garder un peu de suspens, et entrecoupé de retours en arrière sur la vie personnelle du héros aux épisodes souvent très prévisible

Conséquence, alors que je suis plutôt un lecteur peu difficile et plutôt indulgent dès lors qu’il s’agit de SF-militaire, je me suis vu délaisser L’Artefact et sa lecture a traîné en longueur. Cela signifie-t-il pour autant que La Légion ne trouvera pas grâce à mes yeux, ce n’est pas encore sûr. Ce qu’il l’est c’est que je ne l’achèterai pas !

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