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LES DERNIERS JEDI (Star Wars, 8)

dimanche 14 janvier 2018, par von Bek

Rian JOHNSON (1973-)

Etats-Unis, 2017, The Last Jedi

Daisy Riley, Adam Driver, John Boyega, Oscar Isaac, Carrie Fisher, Laura Dern, Benicio Del Toro & Mark Hamil

Ce n’est pas sans un certain a priori que je me suis assis dans mon fauteuil de cinéma pour regarder l’épisode 8. Le Réveil de la force avait généré en moi une forte sensation de déjà vu et je n’avais aucune envie de répéter cette décevante expérience. La lumière éteinte, le rituel texte déroulant, sans lequel un épisode Star Wars n’en est pas vraiment un, n’a rien fait pour dissiper mon appréhension, bien au contraire : quelques changements de noms et ...

Pour un peu, j’ai l’impression de me retrouver entre Un nouvel espoir et L’Empire contre-attaque ! La résistance évacue sa base tandis que le Premier Ordre arrive en orbite. Commence alors une course-poursuite, les croiseurs de ce dernier pourchassant l’escadre de la résistance à court de carburant. Cette poursuite occupe en fait les trois quarts du film, entre-coupés cependant des scènes entre Luke Skywalker et Rey qui forcément évoquent celles d’une autre formation. Pendant ce temps, pour échapper à la traque impériale, Cameron Poe défie l’autorité et organisa un plan capilotracté et chronologiquement impossible qui nécessite de s’infiltrer sur le vaisseau amiral ennemi et donc déjà de se procurer de quoi opérer ce qui sera le rôle de Finn. S’infiltrer au cœur de l’ennemi pour désactiver quelques systèmes, c’est du déjà fait et plus d’une fois.

Sauf que les scénaristes du Dernier Jedi ont justement su naviguer sur ce déjà fait et qui ne se refera pas. Ils ont su détourner les codes mêmes des trilogies précédentes – les origines de Rey en sont un exemple, le x-wing immergé un autre –, non sans excès et inutilité cependant si l’on considère la princesse Léia. Tout en faisant preuve d’un humour que d’autres ont qualifié de potache et que je me contente de trouver de bon enfant, progressivement les auteurs de ce Derniers Jedi innovent, rompent avec les attaches, voire effacent si l’on considère qu’il n’est pas question de midichloriens et que, pour une fois, le bien et le mal ne sont pas si clairement séparés. De quoi redonner un nouvel espoir pour la suite.


PS : si quelqu’un pouvait m’expliquer pourquoi le mot jedi ne prends pas de S au pluriel...

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