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HORIZONS PERDUS

vendredi 29 octobre 2004, par von Bek

Frank CAPRA (1897-1991)

Etats-Unis, 1937

Ronald Colman, Jane Wyatt, John Howard ; Margo

L’optimisme chrétien est à Frank Capra ce que l’arsenic est aux dentelles et Mr Smith au Sénat : un ingrédient incontournable qui fait le sel de ses films. Encore faut-il aimer manger salé. Perdu dans les neiges himalayenne, la cité de Shangri La est très, très salée.

Tandis que la Chine sombre dans le chaos, Robert Conway, présenti pour être un ministre de sa majesté dans un proche avenir, tente de faire évacuer les ressortissants occidentaux par avion (et d’empêcher les autochtones d’embarquer aussi). Ayant pris le dernier avion avec son frère et trois autres occidentaux (2 hommes et une femme) pas toujours en repos avec eux-mêmes. Leur avion est détourné et vient s’écraser de manière pas du tout fortuite dans les montagnes, où une étrange cohorte les récupère pour les enmener dans la vallée de la cité de Shangri La, cité du bonheur et de la vie éternels fondée par un missionnaire belge (pourquoi belge ?), le père Perrault.. Robert y trouve l’amour et une quiétude qu’il avait toujours cherchée mais son frère George ne comprend pas cette volonté d’isolement du monde et, incité par une autre réfugiée, il pousse son frère à quitter Shangri La.

Tiré du roman de James Hilton, le récit d’Horizons perdus n’a que peu de substance et tend à se noyer dans un symbolisme chrétien où la vallée équivaudrait au jardin d’Eden mais pourrait tout aussi bien être rapproché du monastère. L’onirisme est omniprésent, largement suggéré par les décors et l’optimisme, la bonté dégouline. A réserver donc aux chrétiens et aux fans de Capra.

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