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SPECIAL PLEINE LUNE

HURLEMENTS IV

Les quinze dernières minutes

samedi 13 août 2011, par von Bek

John HOUGH (1941-)

Grande-Bretagne, 1988, Howling IV : The Original Nightmare

Romy Windsor, Michael T. Weiss, Susanne Severeid, Anthony Hamilton

On aurait pu croire que la tentative ratée d’Hurlements III aurait marqué le coup d’arrêt de la série, ce qui en soit est une naïveté dans le monde du cinéma, il y a de nombreux exemples pour le prouver : Police Academie, Highlander... En mettant John Hough derrière la caméra, la production entendait peut-être se donner les moyens de relancer la franchise mais n’avait quand même pas l’intention de dépenser des mille et des cents : le film sortit directement en vidéo.

Une première économie a été faite dans le scénario : le film adapte en fait le roman de Gary Brandner qui était supposé avoir fourni la matière au Hurlements de Joe Dante. Comme ce dernier film n’avait que peu à voir avec le livre, l’opportunité était à saisir, d’où le sous-titre original revendicatif de Cauchemar initial.

Un point commun cependant réside dans le début de l’intrigue puisque l’héroïne, Marie Adams, une écrivain victime d’hallucinations - elle croit voir une nonne - accepte l’idée de son mari Richard de partir quelques jours en villégiature dans une maison perdue dans les bois de la petite ville de Drago. L’idée semblait bonne sauf que les hurlements d’un animal dérangent Marie a des moments inopportuns (c’est-à-dire en pleine partie de jambes en l’air) et que les hallucinations se poursuivent et s’amplifient : à la nonne vient s’ajouter un couple de petit vieux qui la presse de quitter la demeure. La rencontre avec Janice Hatch, une nonne défroquée, fait prendre conscience à Marie que ces hallucinations ont peut-être une raison et les deux femmes décident d’enquêter mais rencontrent d’aimables fins de non-recevoir de la part des habitants de Drago. Les évènements se précipitent progressivement quand disparaissent le chien de Marie puis deux randonneurs et qu’enfin un loup agresse Marie puis Richard. Une malédiction pluriséculaire est à l’oeuvre.

Quoique film de loup-garou, ce Hurlements quatrième du nom risque fort de décevoir nombre de spectateur car les monstres tardent à se manifester, le réalisateur ayant choisi de recourir à une caméra subjective. Il faut attendre les quinze dernières minutes pour voir les premiers effets spéciaux se déployer. Aussi bien faits qu’ils soient, ce sera jugé un peu tardif par les spectateurs et avec raison.

Du coup Hurlements IV parle d’abord de malédictions, d’exorcisme, case une pseudo enquête et ajoute une lichette d’histoire de couple sans toutefois approfondir le sujet. Le résultat est décevant.

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