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THE LAST MAN ON EARTH

Je suis une légende

samedi 12 janvier 2008, par von Bek

Ubaldo RAGONA (1916-1987) & Sidney SALKOW (1909-2000)

Italie / Etats-Unis, 1964, L’ultimo uomo della Terra

Vincent Price, Franca Bettoia, Giacomo Rossi-Stuart, Emma Danieli

Dix ans après sa publication, le roman de Richard Matheson Je suis une légende est adapté à l’écran une première fois mais n’a jamais été diffusé en France dans les salles de cinéma. L’auteur participe au scénario mais, peu satisfait du résultat, il use d’un pseudonyme pour le générique. Le film, réalisé en Italie, est pourtant un des plus fidèles au roman de ceux tournés jusqu’à présent, mais cela Matheson ne pouvait le prévoir...

En 1968, Robert Morgan vit seul depuis trois ans quand une maladie a décimé la population transformant ses victimes en vampires. Il survit en dépit de la perte de sa femme et de sa fille, des vampires qui chaque nuit sortent de leurs cachettes et le harcèlent pour le forcer à sortir et le tuer. Fort heureusement, de l’ail, un miroir sur la porte et des barricades aux fenêtres empêchent les vampires aussi débiles physiquement que mentalement d’entrer. Le jour, lorsque les monstres fuient la lumière, il sillonne la ville à la recherche de provisions, d’essence et de vampires dans le coeur desquels il plonge un pieu amoureusement façonné sur un tour chez lui. Il vit de ses souvenirs et de son espoir de scientifique envers le progrès. Ainsi va la vie du dernier homme sur Terre. Jusqu’à l’arrivée de Ruth...

Si l’on excepte le nom du héros, son métier de scientifique que les films suivants reprendront, et surtout la large partie du film (environ un tiers) consacrée à un flashback sur les prémisses de la maladie et la vie de famille de Morgan, le film de Salkow & Ragona est assez fidèle au roman. Y compris dans les grandes lignes des conséquences de la rencontre avec Ruth. Surtout, la réflexion globale et non-moralisante, sur l’altérité, la monstruosité y est préservée.

Certes les vampires ressemblent pour beaucoup à des zombies et l’immunité de Morgan semble quelque peu abracadabrante. La mise en scène n’en est pas moins réussie, jouant à merveille sur les rues désolées des nouvelles cités modernes italiennes, similaires à celles dans lesquelles Fellini tourna certains plans de la Dolce Vita en 1960.

Voir aussi :

- Le survivant, Boris Sagal, 1971, avec Charlton Heston.

- Je suis une légende, Francis Lawrence, 2007, avec Will Smith.


Pour télécharger LEGALEMENT ce film (en V.O. anglaise sans sous-titrage...) : cliquer ici

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